Marvel Chronicles
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 Enter the Mandarin (Tony Stark)

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Obadiah Stane

Obadiah Stane


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MessageSujet: Enter the Mandarin (Tony Stark)   Enter the Mandarin (Tony Stark) I_icon_minitimeSam 2 Juin - 19:46

Stane se trouvait dans le bureau de Tony Stark au sommet de la Stark Tower, ils n’étaient rien que tous les deux dans la pénombre et observaient un écran géant retransmettant un documentaire interne à leur entreprise, un court-métrage muet. On y voyait les gigantesques chantiers navals de Hong Kong à pertes de vue. Des centaines et des centaines d’ouvriers asiatiques y œuvraient comme des fourmis autours des carcasses de navires en construction. La caméra suivit l’ingénieur en chef du chantier, le seul occidental de l’assemblée de travailleur. Il tenait un plan du navire et en expliquait les détails à des architectes navals autours de lui. Il pointait du doigt les éléments du navire en train d’être soudés avec enthousiasme, on aurait dit un industriel visionnaire admirant sa création. Il avait un faux air à Howard Stark. Stane se remémora à sa seule vue, les gestes et les attitudes de son défunt associé.

« Jarvis, je crois que c’est bon, tu peux couper, on en a assez vu. »

L’écran s’éteignit et les stores des fenêtres du bureau s’ouvrirent automatiquement, la pièce s’illumina à nouveau. Stane s’étira tout en commentant l’attitude de l’occidental qu’ils avaient vu diriger le chantier.

« Ce cher Morley Erwin m’étonne vraiment, c’était juste l’un de nos nombreux scientifiques et il se retrouve bombardé cadre supérieur et chef de projet dans l’une de nos sociétés. Je me demande bien comment il a fait pour en arriver là. Mais bon ce n’est pas vraiment mon problème Tony et si je voulais te montrer ça c’est à cause d’autre chose. »

Stane s’alluma un cigare et réajusta sa cravate.

« Les navires que tu as vu sont bâtit par la Chinago Navale Corporation. Notre principale société de construction navale en Asie. Elle construisait des porte-avions et des croiseurs de combat à la base, mais depuis que tu as renoncé à la production d’armes militaires, Edmund Exley, le président de notre toute nouvelle division Stark Merchant Fleet (qui remplace la section militaire navale) l’a reconvertit comme les autres. La Chinago Navale Corporation donc, a lancé un nouveau programme de construction. Elle est en train d’édifier des portes-containers et autres navires marchands. Morley Erwin a été nommé à la tête du projet. Une belle promotion mais qui n’a pas été décidé par nous, plutôt grâce à nos collaborateurs chinois. Le projet prévoit la construction de 26 navires. 6 sont déjà sortis de nos chantiers navals de Hong Kong. »

Stane fourbu, se leva et se dirigea vers la fenêtre, il se planta devant la baie vitrée, cigare en bouche et mains croisées derrière le dos à contempler la vue époustouflante de New York.

« Wayne Tedrow, notre directeur financier a évidemment jeté un coup d’œil au financement du projet de la Chinago, environ 5 à 6 millions de dollars par navire, soit plus de 150 millions de dollars. Evidemment on n’est pas les seuls à financer un truc pareil dans nos chantiers de construction navals. Celui qui a été associé au projet est un homme d’affaires indépendant de Kowloon, les terres entourant l’îlot de Hong Kong. Mais c’est la première fois je crois que ce chinois se lance dans la construction navale. Il s’appelle Wong Chu. Bref tout va bien, sauf que… »

Obadiah revint vers Tony et pointa du doigt le dossier qu’il avait posé sur sa table en venant ici.

« Si tu regardes dedans, y’a une clause qui dis que la moitié de l’argent qu’on donne à ce Wong-Chu doit être tout de suite foutus sur un compte anonyme d’une banque de Taïwan qui est un vrai paradis fiscal, parait-il pour payer un autre chinois qui a aussi financé notre affaire. »

Stane chercha du regard un cendrier sur le bureau de Tony et se remémora tout à coup qu’il ne fumait pas et n’en avait pas.

« Je crois que ce fric qu’on verse à Taïwan devient de l’argent sale, évasion fiscale peut être. Donc au final, j’ai envoyé là-bas un jeune homme en qui j’ai toute confiance pour contrôler les locaux de la Stark Merchant Fleet. Tu l’as déjà croisé, c’est Ezekiel, il était venus nous voir pour nous aider à lancer l’OPA sur la Cordco. »

Stane hésita à continuer puis revenant s’assoir en face de Tony, il finit par dire :

« Cet Ezekiel, c’est mon fils unique, je l’ai toujours caché au conseil car euh… c’est un enfant illégitime si tu vois ce que je veux dire mais j’ai toujours fondé de grands espoirs sur lui, il est tout pour moi, tout comme toi tu l’étais pour Howard. »

Soudain nerveux, Stane se releva et fit les 100 pas devant un portrait géant d’Howard Stark entre deux étagères de livres.

« Ezekiel n’a rien trouvé là-bas et il semble avoir disparu depuis une semaine, plus aucun contact. Tony je sais que je t’en demande beaucoup mais il faut que tu viennes avec moi régler cette affaire à Hong Kong, je ne peux rien faire là-bas alors que toi t’es l’actionnaire majoritaire de toutes les sociétés contrôlés par la Stark Merchant Fleet. Si mon fils à disparut an Chine à cause des magouilles de je ne sais quel bouffeur de Litchi toi seul aura l’autorité pour résoudre les manœuvres illégales de ces asiatiques. S’il te plait Tony, fais le pour moi, J’aurais fait la même chose pour Howard si t’avais disparu dans un pays étranger à cause de notre entreprise.»

3 jours plus tard.

L’avion personnel de Tony Stark, un jet aussi large qu’un avion normal survolait la mer de Chine méridionale. Stane était assis à bord en train de lire et relire encore les dossiers de la Stark Merchant Fleet.

« Alors pour info, tu es actionnaire majoritaire de la Chinago Navale Corporation à hauteur de 55%. Les 45 autres % appartiennent à Plan Tzu, un chef d’entreprise chinois d’Hong Kong vraiment richissime. C’était le principal concurrent d’Howard dans la construction de navires militaires en Asie. Ce Plan Tzu était vraiment redoutable, c’est une espèce de chinois à l’ancienne qui fout jamais de costard cravate, que des costumes traditionnels. Une espèce d’excentrique qui a peint ses ongles en or, du vrai or. On le surnomme Griffes jaunes à cause de ça dans le milieu. Je me souviens très bien de lui, il a essayé de racheter tous le secteur naval militaire de Stark Industries, ce que ton paternel a toujours refusé, tu connais Howard. »

Stane se mit à rire et acheva de vider son verre de scotch d’une seule traite.

« Avec la concurrence de ce Griffes Jaunes, la Chinago a perdus du fric depuis pas mal d’années déjà, vraiment beaucoup. Alors notre cher Edmund Exley vient tout juste d’engager un nouveau directeur exécutif pour la diriger et sauver la situation. Un type qui comme par hasard a bossé pour Griffes jaunes pendant longtemps. Mais ne va pas croire qu’il s’agit d’un traître à sa solde qui nous espionne ou nous sabote. A Hong Kong ils fonctionnent pas pareil que nous, mais alors vraiment pas. Débaucher les cadres chez la concurrence est une pratique que tout le monde fait, particulièrement dans le secteur naval. En plus ce nouveau directeur est un occidental comme nous. Il s’appelle Danny Upshaw. J’ai aussi dégoté de nouvelles info sur notre ami Wong Chu, il est le proprio du plus gros palace-hôtel casino d’Hong Kong, alors je sens vraiment la mauvaise combine pour nous. »

L’avion entra dans l’espace aérien d’Hong Kong et atterrit dans l’un des aéroports. En descendant de la rampe, Tony et Obadiah furent accueillit par un homme jeune et souriant en costume sombre qui ne devait pas avoir plus de 30 ans. Il leur serra chaudement la main en leur disant très aimablement :

« Je suis Danny Upshaw, vraiment très heureux de faire votre connaissance Mr Stark, j’espère que vous avez fait un très bon voyage, bienvenue à Hong Kong. Je vous en prie par ici, notre limousine nous attends. »

Ils embarquèrent et démarrèrent pour une tournée de croisière dans les rues d’Hong Kong. Ils passèrent devant le marché au poisson et les salons de tatouages en bord de mer avant de s’avancer dans le district financier. Upshaw semblait sincèrement ravit de voir le dirigeant de Stark Industries en sa compagnie.

« Mr Erwin s’excuse de ne pas être venus vous accueillir en personne Mr Stark mais il est terriblement occupé par nos projets de constructions. Nous venons tout juste d’achever le 7éme de nos nouveaux navires marchands qui sera mis à la mer la semaine prochaine et j’ai mis nos ingénieurs au repos d’ici-là. J’ai loué une villa bien placé près des plages de Kowloon pour Mr Erwin afin qu’il soit à l’écart d’Hong Kong et loin du tumulte de la ville pour pouvoir se reposer. Nous y arriverons bientôt. »

Leur voiture s’engagea sur l’un des grands ponts autoroutier reliant l’île-ville au continent et sitôt dans Kowloon ils se dirigèrent vers les routes bordant les riches villas en bord de mer. Ils entrèrent dans le domaine de l’une d’elle et se garèrent. Ils sortirent et s’avancèrent au milieu des palmiers jusqu’à rejoindre l’une des terrasses qui contenait une piscine. Au bord de celle-ci ils trouvèrent Morley Erwin en plein travail, il pianotait frénétiquement sur son ordinateur portable. Il aperçut les nouveaux venus et se leva avec son air débonnaire habituel.

« Tony ! C’est vraiment aimable à vous d’être venus ici pour assister à notre reconversion maritime non militaire ! »

Il leur serra tous la main et continua :

« C’était vraiment une décision très courageuse de votre part, celle qu’Howard n’avait jamais osé prendre sans doutes convaincus par certains de… »

Stane se renfrogna.

« Mais passons à autre chose, ces 26 navires voyez-vous ne sont qu’un commencement, je travaille déjà sur des plateformes navals de prospection gazière et pétrolières qui seraient alimentés par des générateurs ARK, il faudra absolument qu’on en discute. Vous restez manger bien entendus ? »

Plus tard.

Les 4 hommes étaient en train de se servir autours d’un buffet dans la grande salle de la propriété. Erwin demanda à Stane :

« Comment trouvez-vous ma villa ? Il vous faudra la même pour votre retraite. »

« Je ne compte pas partir en retraite de sitôt, je ne suis pas aussi vieux qu’il y parait. »

« Vous ne diriez pas ça Mr Stane si vous saviez ce dont je dispose, c’est la première fois de ma vie que j’ai un cuisinier et un chauffeur. Jusqu’ici j’étais scientifique et maintenant je suis cadre supérieur et ingénieur en chef.»

« Il faudra d’ailleurs nous raconter comment vous avez obtenus ce poste. Vous avez piraté Jarvis ? »

« Très drôle, non j’étais à New York lorsqu’un chinois est venus personnellement m’engager, il voulait absolument que ce soit moi qui gère le projet. Il estimait que j’étais l’un des rares à pouvoir le faire, il savait que j’aurais refusé de travailler pour quiconque en dehors de Tony mais comme il s’agissait d’un projet conjoint et que je resterais quand même au service de Stark Industries, j’ai accepté. Il ne lui a même pas fallut 24 heures pour me convaincre, le lendemain j’étais dans l’avion pour Hong Kong avec mon contrat signé et un salaire de 300 000 dollars pour chaque navire construit. »

« Et qui est donc ce chinois chasseur de tête qui a tenté de nous piquer l’un des scientifiques de la Stark Tower ? »

« Vous aurez l’occasion de le rencontrer demain en visitant vos chantiers navals, il s’agit de Chen Su le bras droit de Wong Chu notre financier. Mais assez parlé de moi et d’Hong Kong, j’aimerais avoir des nouvelles de vous et de New York. Dîtes moi Tony qu’est-ce que c’est que cet Iron Man, j’ai lu ce qu’il a fait pour nous dans la presse, Vraiment fascinant, parlez-moi de lui, c’est une véritable innovation. »
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Tony Stark
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MessageSujet: Re: Enter the Mandarin (Tony Stark)   Enter the Mandarin (Tony Stark) I_icon_minitimeJeu 7 Juin - 23:25

Tony et Obadiah regardaient silencieusement une vidéo sur l'un des pans de mur du bureau de la coqueluche actuelle des médias. Assis tous les deux, Stark dans son fauteuil de bureau et Stane de l'autre côté dans l'un des deux sièges pour invités, et tournés vers l'écran mural, les deux hommes d'affaires constataient les efforts déployés par cette main d’œuvre chinoise dans ces immenses chantiers navals. L'inventeur observait cela, la mandibule inférieure reposant sur le poing de son bras gauche. Lorsque la courte séance de cinéma interne s'acheva, la lumière réapparut et remit en mouvement les deux hommes restés immobiles durant le dernier quart d'heure. Tony fit pivoter son fauteuil vers son vieil ami pour écouter la raison de cette entrevue.

« Les navires que tu as vu sont bâtit par la Chinago Navale Corporation. Notre principale société de construction navale en Asie. Elle construisait des porte-avions et des croiseurs de combat à la base, mais depuis que tu as renoncé à la production d’armes militaires, Edmund Exley, le président de notre toute nouvelle division Stark Merchant Fleet (qui remplace la section militaire navale) l’a reconvertit comme les autres. La Chinago Navale Corporation donc, a lancé un nouveau programme de construction. Elle est en train d’édifier des portes-containers et autres navires marchands. Morley Erwin a été nommé à la tête du projet. Une belle promotion mais qui n’a pas été décidé par nous, plutôt grâce à nos collaborateurs chinois. Le projet prévoit la construction de 26 navires. 6 sont déjà sortis de nos chantiers navals de Hong Kong. »

Le génie en robotique perçut un soupçon de reproche dans la voix d'Obadiah lorsqu'il évoqua sa décision d'arrêter la production d'armes. Voilà quelques jours qu'il a officialisé ce vœu pieux devant un parterre de journalistes avides de nouvelles explosives qui l'avaient harcelés trois jours durant pour avoir des précisions. Pourquoi faire ça ? Comment cela va t-il se passer ? Quand a t-il prit cette décision ? Est-ce que les emplois seront menacés ? Quel est l'avis du conseil d'administration ? Y a t-il un rapport avec cette décision et l'attaque de la Tour Stark par un groupe de terroristes alliés avec un robot géant ? Pourquoi Obadiah Stane, le préposé aux contacts journalistiques, n'est-il pas à ses côtés ? Happy Hogan avait dû griller des feux rouge les quelques jours suivants cette nouvelle pour semer les journalistes. Même Obadiah se faisait courir après pour avoir son avis sur la question.

Ils avaient chuté en bourse, une véritable catastrophe, qui pesait encore plus lourdement que l'achat de la Cord Conglomerate. Pepper était la plus à plaindre car elle avait dû subir les appels incessants de militaires voulant parler avec Stark et ayant beaucoup de mal à rester calme dans leurs propos. Le milliardaire avait dû attendre de valider son vœu le temps que l'offre publique d'achat s'achève. Mais... ça valait le coup. Stark Industries ne produit plus d'armes. Tony Stark, héritier d'un empire industrialo-militaire, n'est plus un marchand de mort. L'inventeur plongea son regard pensif dans celui de Stane, le brillant business-man qui avait failli détruire un demi-siècle de travail par pur orgueil et avidité. Ce dernier parla de probables magouilles effectuées dans leur dos découvertes par leur directeur financier.

« Je crois que ce fric qu’on verse à Taïwan devient de l’argent sale, évasion fiscale peut être. Donc au final, j’ai envoyé là-bas un jeune homme en qui j’ai toute confiance pour contrôler les locaux de la Stark Merchant Fleet. Tu l’as déjà croisé, c’est Ezekiel, il était venus nous voir pour nous aider à lancer l’OPA sur la Cordco. »

« Tu sembles l'apprécier, ce petit. »

« Cet Ezekiel, c’est mon fils unique, je l’ai toujours caché au conseil car euh… c’est un enfant illégitime si tu vois ce que je veux dire mais j’ai toujours fondé de grands espoirs sur lui, il est tout pour moi, tout comme toi tu l’étais pour Howard. »

Tony fut estomaqué par la révélation. Obadiah Stane, redoutable requin de la finance, est père ? Difficile à le croire mais en superposant les deux hommes, Obadiah et Ezekiel, les similitudes sont frappantes. Pour le fils prodige d'Howard, Obadiah lui faisait plutôt penser à une poule de luxe. En couple avec l’état-major des armées, une passion enflammée pour Wall Street, fait les yeux doux aux médias et capable d'infidélités pour les dignitaires ayant de gros portefeuilles. L'idée qu'un tel homme puisse avoir un rejeton malgré ses nombreuses idylles avec la clientèle de la société balaya le thème principal de leur rencontre de l'esprit de Tony. Ce dernier ne pensa plus qu'à l'une des dernières choses à laquelle il avait pu songer, sans doute parce qu'elle ne semblait pas exister et qui venait de prendre une place fondamentale dans ses priorités : la vie sentimentale d'Obadiah Stane. Aussi inconcevable soit-elle, cette information sembla être plus incroyable que l'annonce de la diffusion internationale de son armure de combat.

« Tu en es sûr ? »

Demanda Tony qui avait du mal à se remettre du choc. Son allié de toujours ne fit pas attention à cette question idiote sur la véracité de sa paternité, ou fit semblant de l'ignorer, et tournait en rond avec une mine perplexe. Le quinquagénaire continua de parler mais aucun mot compréhensible ne parvint aux oreilles de l'inventeur tellement sa stupeur est grande. Ce dernier se posait des tas de questions. Quoi ? C'est évident, le fils Ezekiel. Comment ? Mieux vaut ne pas le savoir. Imaginer Stane jouant de la mandoline sous un balcon à de quoi être déstabilisant. Pourquoi ? Mystère. Va savoir si c'était vraiment par amour étant donné l'animal avec qui il travaille. Où ? Cela n'a pas vraiment d'importance. Qui ? Voilà la question à se poser. Qui est la malheureuse victime... euh... l'heureuse élue de son cœur qui a enfantée un Obadiah Stane junior ? A quoi ressemble t-elle ? Grand mystère. Tony connaît les goûts de son collaborateur en matière de cigares et d'alcools mais rien sur ses préférences féminines.

« Oui. Tout ce que tu veux. »

Son interlocuteur ne vit pas la faille qui lui aurait permit de faire signer ce qu'il souhaite à Tony. Le chanceux milliardaire avait répondu cela sans réellement s'en rendre compte et n'avait pas comprit un seul mot de la requête d'Obadiah.


Hong Kong

Après avoir quitté son avion personnel que l'équipage avait affectueusement appelé Air Stark One en raison de la taille de l'engin et de l'équipement high-tech à bord de l'appareil digne d'un président, les deux hommes d'affaires rencontrèrent Danny Upshaw, un intermédiaire d'Erwin, qui les emmena en voiture jusqu'à la résidence de son employeur en leur résumant les avancées de leur filiale. Morley Erwin, un scientifique binoclard, méritait bien son range de rat de laboratoire pour consacrer son temps au bord de la piscine en peaufinant, non pas son bronzage, mais ses calculs sur ordinateur portable. Tony fut content de le voir étant donné qu'il est son genre d'hommes c'est-à-dire possédant une grande intelligence et l'inventivité nécessaire pour faire progresser la science. Un peu plus tard, il passèrent à table.

« Comment trouvez-vous ma villa ? Il vous faudra la même pour votre retraite. »

« J'en ai déjà suffisamment. »

« Je ne compte pas partir en retraite de sitôt, je ne suis pas aussi vieux qu’il y parait. »

« Vous ne diriez pas ça Mr Stane si vous saviez ce dont je dispose, c’est la première fois de ma vie que j’ai un cuisinier et un chauffeur. Jusqu’ici j’étais scientifique et maintenant je suis cadre supérieur et ingénieur en chef.»

« Il faudra d’ailleurs nous raconter comment vous avez obtenus ce poste. Vous avez piraté Jarvis ? »

« Très drôle, non j’étais à New York lorsqu’un chinois est venus personnellement m’engager, il voulait absolument que ce soit moi qui gère le projet. Il estimait que j’étais l’un des rares à pouvoir le faire, il savait que j’aurais refusé de travailler pour quiconque en dehors de Tony mais comme il s’agissait d’un projet conjoint et que je resterais quand même au service de Stark Industries, j’ai accepté. Il ne lui a même pas fallut 24 heures pour me convaincre, le lendemain j’étais dans l’avion pour Hong Kong avec mon contrat signé et un salaire de 300 000 dollars pour chaque navire construit. »

« C'est très gentil de votre part, Morley. Vous l'avez bien mérité. »

« Et qui est donc ce chinois chasseur de tête qui a tenté de nous piquer l’un des scientifiques de la Stark Tower ? »

« Vous aurez l’occasion de le rencontrer demain en visitant vos chantiers navals, il s’agit de Chen Su le bras droit de Wong Chu notre financier. Mais assez parlé de moi et d’Hong Kong, j’aimerais avoir des nouvelles de vous et de New York. Dîtes moi Tony qu’est-ce que c’est que cet Iron Man, j’ai lu ce qu’il a fait pour nous dans la presse, Vraiment fascinant, parlez-moi de lui, c’est une véritable innovation. »

La conversation se reporta sur Tony qui sourcilla légèrement et préféra se défiler plutôt que de parler de son plus grand secret mais, en aussi loyale compagnie, il accepta d'en discuter. Le scientifique donna l'impression d'être un mioche tentant de réprimer son enthousiasme alors qu'on va lui raconter une aventure de cape et d'épée. Stane fut plus discret mais semblait tout aussi curieux d'en savoir plus sur le garde du corps rouge et or de Tony.

« Eh bien... tout a commencé avec mon enlèvement en Afghanistan. Ma richesse et ma classe sociale n'avaient aucune valeur à leur yeux et ne représentaient, effectivement, absolument rien. Il était clair qu'après avoir répondu à leurs exigences, il se serait débarrassé de moi. J'avais le choix entre une mort lente en refusant de les aider ou une mort rapide en leur donnant les moyens de causer encore plus de chaos sur leur passage. Je devais m'évader mais comment faire ? Une douzaine de marines armés n'avaient pas suffit à les arrêter. Qu'est-ce qu'un civil dans mon genre aurait pu faire ? Dans le meilleur des cas, j'en aurais tué deux. Bref, j'ai dû innover. C'est en pensant aux prototypes de plastrons blindés utilisés durant la Première Guerre Mondiale pour stopper les balles adverses que l'idée d'une armure m'est venue à l'esprit. Les armures médiévales étaient encombrantes mais permettaient d'arrêter la plupart des coups jusqu'à ce que le mousquet soit inventé. Pour arrêter une balle, les armures capables de les parer sont trop lourdes pour être portées. »

Obadiah réapparut après quelques instants d'absence avec une bouteille d'alcool et trois verres en mains. Il leur servit un verre et le vidèrent d'un trait.

« Alors... il m'a semblé primordiale d'avoir un soutien pour résoudre ce problème de poids. Après tout, un char de combat n'est rien d'autre qu'un cercueil d'acier sans présence d'un moteur. C'est donc l'armature, les systèmes mécaniques de l'armure qui supporteront ce poids astronomique et permettront les mouvements. L'armure n'est plus une tenue protectrice mais belle et bien un véhicule miniaturisé. L'idée est enfantine en soit. Tout le monde peut concevoir sa propre armure du moment qu'on possède les moyens financiers et techniques pour sa réalisation. Nous disposons de suffisamment de technologies miniaturisées pour permettre ce genre de réalisation. »

Le requin de la finance chauve fit tinter le verre de Tony en entrechoquant la bouteille contre elle. L'inventeur vida à nouveau son verre avant de reprendre.

« Même dans cette grotte aux moyens limités, j'avais de quoi mettre en place une armure de combat. J'avais suffisamment de temps pour réussir, la motivation de survivre en excès, une idée révolutionnaire qui n'éveilla pas leurs soupçons et assez de composants pour l'assembler. Le seul véritable obstacle, que seul un scientifique de votre trempe peut deviner, est... »

« L'alimentation ! »

Toujours souriant, Obadiah remplit le verre de Tony qui, de son côté, le vida inlassablement sans vraiment y faire attention. Stark sentit l'alcool faire peu à peu effet.

« Exact ! Pour déplacer une telle masse, une telle complexité de mécanique, l'énergie requise est colossale ! N'ayant pas d'uranium à portée de mains, j'ai du me tourner vers la seul source énergétique capable de réussir cet exploit : le générateur ARK. Bon sang... Je me demande encore comment je suis parvenu à miniaturiser le monstre trônant dans le hall de la Tour Stark pour pouvoir le faire tenir dans la paume de ma main avec aussi peu de moyens. »

Le glou glou du verre se remplissant d'alcool s'interposa brièvement pendant la courte pause avant d'être avalé par le dirigeant de Stark Industries.

« Je les ai... balayé. Contre cette armure, ils n'étaient rien sauf s'ils étaient équipés d'armes antichars mais ils n'avaient pas eu le temps d'en chercher. J'étais déjà loin. De retour au pays, j'ai repris cette idée d'armure pour m'assurer que plus jamais je ne subirais d'attaques de ce type. Stark Industries m'a donnée les moyens de concevoir une armure encore plus perfectionnée que j'ai baptisé Iron Man. Je l'ai ensuite confié à un homme de confiance pour qu'il assure ma protection en toute discrétion. A l'heure où je vous parle, il est probablement en train de nous observer. »
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Obadiah Stane

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MessageSujet: Re: Enter the Mandarin (Tony Stark)   Enter the Mandarin (Tony Stark) I_icon_minitimeSam 9 Juin - 13:42

Stane écouta très attentivement le récit de Tony en sentant ressurgir en lui cette fascination qu’il gardait au fond de ses rêves depuis des années. La description de l’idée même d’Iron Man était celle du tank bipède et omnipotent au blindage robuste et à l’armement terrifiant qu’il ambitionnait de créer depuis 25 ans. Tony l’avait enfin créé là où ses ingénieurs avaient échoués, sa 9éme symphonie, cette armure à nul autre pareil. Il était dommage que Tony n’ait pas vu plus loin que sa sécurité personnelle et celle de sa société, en refusant de produire en masse ce prototype, il laissait à la concurrence tout le profit. Seul Obadiah, Tony et le SHIELD le savaient : les russes travaillaient sur leurs propres armures de combat pour leur armée et Justin Hammer tout comme Cord disposaient déjà de leurs engins de morts. Celui de Cord s’était révélé remarquable, Stane rêvait d’en disposer d’un semblable en termes de taille et de puissance. Mais pourquoi donc Tony avait-il réduit à néant la place prédominante de l’entreprise dans le monde de l’industrie militaire ?

Le soir tombait, ils laissèrent Erwin et retournèrent dans leur limousine qui les ramena à Hong Kong. Elle les déposa au Xiahou Ba Hotel, le plus luxueux de toute la ville. Obadiah avait réservé un étage entier pour eux au sommet du building avec vue époustouflante sur le port et ses pagodes. Ils passèrent la soirée plongés dans les dossiers du projet naval en compagnie de Danny Upshaw le nouveau directeur exécutif de la Chinago. Stane avait retiré sa veste et dénoué sa cravate tout en remontant ses manches. Il se frotta le crâne et sentit l’arrivée de la migraine n°65268.

« Alors réexaminons la situation, sur les 5 ou 6 millions de dollars du budget de chaque navire, vous mettez la moitié sur un compte anonyme d’une banque de Taïwan et 500 000 dollars que vous versez à ce… comment s’appelle-t-il déjà ? Wong Chu ? Pour rémunérer sa part de financement, vu qu’il paye les ouvriers et les matériaux. C’est bien ça ? »

Stane prit l’unique carafe d’eau sur la table et la versa dans un verre où il avait mis un comprimé anti-mal de tête.

« Oui c’est bien ça, ce qui nous laisse en général de 1 à 2 millions pour la construction du navire et toujours un million en prime. Avec ces 26 navires, ça nous feras 26 millions de bénéfices pour améliorer les finances de la Chinago Navale Corporation qui en as terriblement besoin. »

« C’est bien gentils tout ça Upshaw, mais cette façon de financer tout ce cirque ne vous parait pas étrange ? »

« Evidemment, mais qu’est-ce que ça peut nous faire ? Je me contente de respecter un contrat qui est tout à fait légal de notre côté. »

Obadiah se leva et s’approcha de la baie vitrée pour contempler la vue, il observa le marché au poisson en bas qui étaient toujours illuminé et ouvert à cette heure-ci.

« Upshaw, qui est le propriétaire de ce compte secret dans cette banque de Taïwan ? »

« Je ne sais absolument pas, peut-être l’ingénieur ou l’architecte naval de Wong Chu. On connait juste son nom : Gene Khan. »

Stane qui leur tournait toujours le dos, croisa ses bras sur sa poitrine et dis très doucement :

« Et… savez-vous ce qu’est devenus Ezekiel Stane, mon agent qui était venus ici pour contrôler la situation ? »

Le cadre de la Chinago but une gorgée de Saké qu’on leur avait apporté avant leur réunion et répondit avec désinvolture :

« Il a passé quelques jours dans mes bureaux à fouiller dans mes ordinateurs en les piratant, il n’avait absolument pas confiance en moi. Ensuite il est partit à Kowloon rencontrer Wong Chu et il n’est pas revenus, je ne sais absolument pas ce qu’il est devenus. Vous pensez qu’il lui est arrivé quelque chose de grave ? »

« Oui, il m’appelait tous les jours et il ne le fait plus depuis une semaine. »

Upshaw afficha un sourire sardonique et adopta un ton narquois.

« Il a peut être perdus une fortune dans le casino de Wong Chu, ce n’est pas le premier américain venus à Hong Kong à se faire plumer de cette façon. »

Stane se retourna brusquement et s’approcha d’eux.

« Upshaw, je vais stopper la construction des navires et mettre fin au projet immédiatement. »

Le cadre se leva étonné et rageur, le regard plein d’incompréhension.

« Quoi ? Mais enfin pourquoi ? »

« Parce que si ce Gene Khan à qui on verse des millions est en vérité un citoyen américain, Tony sera coupable de fraude et si il s’avère être un criminel international, une commission du sénat va nous interdire tout commerce extérieur avec la Chine. »

Danny Upshaw fouilla dans les dossiers sur la table et attrapa une liasse de feuilles qu’il se mit à brandir sous le nez du chauve.

« Vous n’avez pas bien lu le contrat Stane. Observez le paragraphe 8. En cas d’arrêt inopiné du projet avant qu’il n’arrive à son terme, la Chinago devra non seulement rembourser la totalité du financement à Wong Chu, soit plus de 150 millions de dollars, mais en plus on devra lui payer un supplément pénal de 50 millions. Mr Stane, Mr Stark, est-ce que vous pensez vraiment tous les deux que Stark Industries a les moyens de sortir là tout de suite plus de 200 millions de dollars alors que vous ne vous en êtes pas encore remis de cette OPA sur la Cordco ? Je vous rappelle Mr Stark que vous avez déjà signé un chèque d’1 milliard de dollars le mois dernier. Il faudrait penser à réduire les frais. »

Stane complétement en rage se mit à fouiller à son tour dans son exemplaire du contrat.

« Un instant ! Qu’est-ce que c’est que cette arnaque ! Le paragraphe 8 n’apparait pas du tout dans l’exemplaire que vous m’avez envoyé quand j’étais à New York. »

« Bien sûr, Wong Chu a négocié ça avec nous et l’a signé bien plus tard, Pepper Potts ne vous l’a peut-être pas encore fait parvenir. »

Le cadre de la Chinago remis sa veste en s’apprêtant à s’en aller pour retourner chez lui.

« Mettons les choses au point voulez-vous ? L’un de vos président du conseil d’administration m’a embauché pour refaire gagner du pognon à votre Chinago Navale Corporation et c’est ce que je suis en train de faire, vous ne le voyez pas ? Que ces navires soient ou non des épaves qui couleront au bout d’un seul voyage, je m’en contrefous. La seule chose qui m’intéresse c’est les 26 millions de dollars de profits. »

Il ramassa son attaché-case et s’approcha d’Obadiah avec un regard mauvais.

« Et je m’en fiche complétement si Wong Chu est en réalité un parrain des triades chinoises, une trafiquant d’armes ou un terroriste international, du moment que moi je reste totalement dans la légalité. »

« Pour qui tu te prends petit ! Je suis le n°2 de Stark Industries ! C’est à moi de décider ! »

Stane fulminait et perdait son sang-froid, il venait d’abattre son poing sur la table.

« Ce n’est pas à vous de décider, c’est à Stark, c’est encore lui l’actionnaire majoritaire et le PDG de l’entreprise aux dernières nouvelles ? Et arrêtez de vous prendre pour un gagnant, ici vous n’êtes pas dans la vente de missile mais dans la construction navale et vous n’y connaissez rien. »

Stane se tourna en rage vers Stark.

« Tony tu ne vas quand même pas accepter qu’il… »

« Mr Stark, moi et Erwin ainsi que tous vos ingénieurs, on a mis des mois à monter ce projet avec Wong Chu, vous n’allez tout de même pas mettre fin au projet et nous empêcher d’aller jusqu’au bout ? Pensez aux conséquences. Imaginez que je vous dise la même chose si vous vous mettiez à fabriquer un nouveau modèle révolutionnaire pour votre réacteur ARK ? »

Stane quitta la pièce en rage et rejoignit ses appartements furieux. Le rejeton Stark avait osé s’opposer à lui et lui faire perdre la face devant Danny Upshaw. Obadiah vint s’assoir sur son lit et se prit la tête entre ses mains. Pourquoi Tony n’avait-il pas prit son partis ? Il le devinait aisément, il n’avait plus confiance en lui après ce qu’il c’était passé pendant l’OPA. Avec son ambition dévorante et cupide, Stane avait agi de façon catastrophique et manqué d’anéantir Stark Industries. Seul Iron Man avait su sauver la société. En plus Tony n’appréciait plus ses méthodes de requins de la finance sans scrupules.

Le téléphone sur sa table de nuit sonna, le chauve décrocha et dit sur un ton soupçonneux :

« Oui ? Qui est à l’appareil ? »

Une voix asiatique lui répondit :

« Chen Su, vous ne me connaissez pas encore Mr Stane mais… »

« Vous êtes celui qui a recruté Morley Erwin pour le projet de construction navale, je sais, je me souviens de votre nom. »

« Mon maître Wong Chu, m’a chargé de vous demander à vous et Mr Stark si vous accepteriez de dîner avec lui demain soir. »

« Où ça ? »

« Mais à son palace-hôtel, Wong Chu quitte rarement son casino quand il est à Hong Kong. Je dispose de son hélicoptère privé, je vous y conduirais. »

« Je suis très curieux de voir votre employeur, dîtes lui que moi et Stark nous viendrons à sa rencontre. »

Le lendemain

Tony et Obadiah étaient en compagnie de Morley Erwin, ils mangeaient tous les 3 dans un restaurant huppé de Honk Kong face à la mer et les pagodes sur les quais. La discussion était très vive à cause de Stane. Morley s’indignait :

« Stopper le projet immédiatement ? Mais vous avez perdus la tête Stane ? Qu’est-ce qui vous prend ? »

« Vous et Tony ça vous fait peut être rien d’êtres les victimes d’une arnaque de la part de tous ces maudits chinois mais pas moi ! Je vais vous expliquer parce que visiblement vous n’avez pas bien saisie la situation, heureusement qu’Howard n’est plus parmi nous pour voir ça. »

Il s’alluma un cigare et souffla des ronds de fumée tout en reculant sa chaise avec désinvolture.

« Phase 1 : Wong Chu et Danny Upshaw montent le financement d’un projet naval d’une façon si crapuleuse que même la chose des 4 fantastiques l’aurait senti venir à 1 milliard de kilomètres. Réaction logique du gros chauve barbus de Stark Industries qui envoie son fils vérifier tout ça, mais comme par hasard son fils disparait mystérieusement. Phase 2 : pour être sûr que Tony ne supprime pas le projet, Chen Su le sbire de Wong fait exprès de mettre aux commandes le scientifique préféré de Stark qui pendant toute sa vie a juste été un rat de laboratoire dans la Stark Tower et rien d’autres et qui surtout n’a jamais dirigé un projet de cette ampleur. Phase 3 : à la dernière seconde, nos deux arnaqueurs écrivent un paragraphe qui prévoit qu’en cas d’arrêt, le gros Wong récupère tout son fric et que Stark Industries va devoir en plus lui cracher une prime de 50 millions de dollars. »

Erwin fit trébucher son verre avec colère et ajouta :

« Comme par hasard, celui qui nous sort ça est un marchand de mort immoral qui a vendus des tonnes de missiles balistiques à des états-voyous et qui est incompétent au point d’avoir manqué de ruiner en 3 jours un holding de plus de 10 milliards de dollars dans une OPA foireuse, je me demande pourquoi Tony ne vous a pas viré après cette hécatombe. Howard vous aurais flingué si vous aviez osé lui faire ce coup-là. »

Obadiah écrasa son cigare en plein sur la nappe dans un geste menaçant.

« Moi au moins je sais rester en vie, au cas où vous auriez pas remarqué Morley il n’y a que 2 façon de stopper le projet de la Chinago pour permettre au gros Wong de se faire 50 millions sur notre dos. La première c’est que Tony décide de l’arrêter car lui seul en as le pouvoir vu qu’il est le patron, mais Tony ne veut pas. La seconde c’est que le chef du projet meurt. Vous êtes au courant qu’Upshaw vous as fait une assurance vie de 50 millions de dollars ? »

« Et alors ? C’est normal pour un cadre supérieur ? »

Stane se mit à se marrer.

« Oui et il ne vous reste plus qu’à crever assassiné dans les rues d’Hong Kong pour que tous nos amis chinois soient ravi puisque c’est l’assurance qui devra lâcher 50 millions à Wong Chu. J’espère que vous avez déjà choisis votre cercueil. »

Erwin se figea et devint blanc comme un linge.

« Attendez ? Vous êtes sérieux ? »

« Mais de quoi vous vous plaigniez mon grand ? Votre tête est mise à prix pour 50 millions de dollars et toutes les triades chinoises à 100 km à la ronde sont au courant. »

« Oh mon Dieu non ! Tony ? Qu’est-ce que je dois faire ? Aidez-moi je vous en prie ! »

« Du calme, du calme, les tueurs ne vous attendent pas devant le resto pour vous assassiner. Ils ne tenteront rien avant la construction du 15éme ou du 20éme navire, plus la construction continue, plus le gros Wong se fait du fric sur le dos de Tony. »

« Mais comment vous savez tout ça ? »

« C’est ce que je ferais à leur place. »

« Tony, je n’aimerais pas être à votre place le jour où Stane deviendra véritablement un criminel recherché. »

Stark et Stane quittèrent le restaurant et sortirent dans la rue. Ils avaient à peine fait un pas qu’une vaste limousine se gara juste en face d’eux et la porte s’ouvrit. La voix d’un vieil homme asiatique leur dit :

« Je vous en prie messieurs montez à bord, nous avons beaucoup à parler. »

Stane se pencha méfiant pour regarder à l’intérieur et essayer d’observer le vieil homme. Il portait une tunique chinoise traditionnelle richement parée.

« Je suis Plan Tzu, le principal concurrent de votre Chinago Navale Corporation, je vous en prie, venez me voir, je ne vais pas vous kidnapper, je n’oserais pas, je n’ai pas de garde du corps en armure volante moi. »

Il lança un rire narquois. Alors qu’ils montèrent à bord, Stane lança tout sourire :

« Mais c’est que vous en savez des choses et que faîtes-vous ici ? Ne me dîtes pas que vous êtes là par hasard ? »

Plan Tzu méritait bien son surnom de Griffes Jaunes, les ongles de ses mains semblaient coupants et étaient peints en or. Il était vieux, ridé et avait des petits yeux cruels. La limousine se lança sur la route et le Chauve apprécia le confort de la limousine. Le chinois ne semblait pas lui accorder une grande importance, toute son attention était tournée vers Stark qu’il scrutait avec curiosité :

« J’ai croisé votre père à de nombreuses reprises, c’était un grand chef d’entreprise et un excellent rival, je regrette qu’il ne soit plus de ce monde. »

« Dîtes nous, comment avez-vous fait pour vous emparer de 45% des actions de la Chinago ? »

Griffes Jaunes croisa ses doigts et afficha un air méfiant.

« Mais en rachetant le tout à vos actionnaires, je leur ai fait une offre qu’ils ne pouvaient pas refuser… »

« Laissez-nous deviner, vous crevez d’envie de mettre la main sur le reste ? »

« Non, la simple majorité me suffirait Messieurs. N’oubliez pas que votre Chinago perd de l’argent, songez Mr Stark qu’en nous alliant tous les deux nous ferions des profits gigantesques et nous pourrions devenir la 3éme plus grande entreprise de construction navale en Asie du Sud-Est ! »

« Howard Stark a toujours refusé votre offre. »

« Le temps d’Howard est terminé, son fils a déjà changé radicalement le destin de Stark Industries. Dîtes moi Mr Stark, qui dirige vraiment la société ? Vous ou lui ? Comment pouvez-vous laisser ce chauve vous faire l’affront de discuter, négocier et prendre des décisions à votre place ? Chauffeur, arrêtez-vous ! Stane, vous descendez ici. »

« Mais… »

« Dehors, je ne négocie qu’avec les chefs, pas avec les sous-fifres. »

« Vous allez me le payer. »

« Je ne crois pas Stane, vous n’êtes rien, vous n’avez rien pour vous. Stark Industries ne vous appartient pas. »

Il descendit et regarda le véhicule partir, il resta sous la pluie à s’imaginer ce que Stark et Griffes Jaunes pouvaient bien avoir à se dire tout en songeant amer que le bon temps était finis. Autrefois il dirigeait vraiment les affaires de Stark Industries pendant qu’Howard se consacrait uniquement à la recherche et à l’ingénierie. Maintenant les choses avaient changé. Son fils avait repris le contrôle et en voulant moraliser la société, l’avait mis sur la touche. Il appela un taxi et rentra à l’hôtel. Il croisa Tony dans leur suite bureau et s’assis en face de lui sans mots dire, scrutant discrètement son visage et se rappelant les traits d’Howard. Il alluma l’ordinateur au milieu de la table et appela la Stark Tower. Le visage de Wayne Tedrow leur directeur financier apparut sur l’écran escamotable qu’ils avaient placé à côté de l’ordi. Il pouvait voir aussi bien Tony qu’Obadiah.

« Désolé de vous déranger Wayne, mais je me demandais si nous avions un financier à nous à Taïwan capable de nous renseigner. Je vais vous envoyer le numéro de compte d’une banque de Taipei, le nom de celui qui en est le proprio est Gene Khan. On voudrait l’identifier. »

« Je ne sais pas, ça me parait difficile, Taïwan est un paradis fiscal. Quoique, dans ces banques les clients les plus importants sont photographiés et filmés sans le savoir dans les halls d’entrées au cas où ils seraient soupçonnés d’être des criminels. »

« Vous pouvez essayer d’obtenir une photo de ce Gene Khan pour nous ? Et ensuite me l’envoyer ? »

« Bien sûr, mais je ne l’enverrais pas à vous, seulement à Tony. »

« Quoi ?! Mais enfin pourquoi vous… »

« Parce qu’Howard a commis la pire erreur de sa vie en faisant de vous son bras droit. »

Et Tedrow raccrocha. Il détestait toujours aussi cordialement Stane, mais depuis le fiasco de son intervention pendant l’OPA Cordco, il ne s’en cachait plus, même pas devant Tony.

Obadiah resta silencieux et abattus à fixer Tony face à lui de l’autre côté de la table.
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MessageSujet: Re: Enter the Mandarin (Tony Stark)   Enter the Mandarin (Tony Stark) I_icon_minitimeMer 13 Juin - 12:18

Obadiah lui donnait encore plus mal au crâne en déblatérant sa théorie du complot en le justifiant, ô grand malheur, par une avalanche de références. Tony, affalé à moitié sur la table et assit en face du chauve, poussa un léger grognement plaintif en sentant l'étau se resserrer sur sa pauvre caboche purgeant le surplus d'alcool. Malgré l'importance de la discussion, il n'y prêta que le minimum syndical d'attention en ne tendant qu'une oreille vers Upshaw et Stane. Ils parlèrent de millions de dollars, de Wong Chu, de bateaux, de Taïwan et d'Ezekiel. Ses différentes pièces de puzzle s'assemblèrent douloureusement dans l'esprit embrumé du milliardaire. Le ton de leur conversation, du moins entre Danny et Obadiah étant donné que Tony n'y participe pas directement, s'envenima lorsque le manager exécutif de Stark Industries proposa l'arrêt de la production de navires mais se heurta au refus du collaborateur du scientifique responsable des chantiers navals. L'inventeur maugréa et appliqua son gant de toilette contenant des glaçons sur une autre parcelle de son front brûlant.

« Pour qui tu te prends petit ! Je suis le n°2 de Stark Industries ! C’est à moi de décider ! »

Les cris de son ami et le coup de poing commencèrent à entamer grandement la patience de Stark qui le foudroya du regard pour lui imposer une baisse significative du volume de ses propos.

« Ce n’est pas à vous de décider, c’est à Stark, c’est encore lui l’actionnaire majoritaire et le PDG de l’entreprise aux dernières nouvelles ? Et arrêtez de vous prendre pour un gagnant, ici vous n’êtes pas dans la vente de missile mais dans la construction navale et vous n’y connaissez rien. »

« Tony tu ne vas quand même pas accepter qu’il… »

« Mr Stark, moi et Erwin ainsi que tous vos ingénieurs, on a mis des mois à monter ce projet avec Wong Chu, vous n’allez tout de même pas mettre fin au projet et nous empêcher d’aller jusqu’au bout ? Pensez aux conséquences. Imaginez que je vous dise la même chose si vous vous mettiez à fabriquer un nouveau modèle révolutionnaire pour votre réacteur ARK ? »

« Moi non plus, je n'apprécie pas cette histoire de compte anonyme et je n'ai aucune envie d'être mêlé à une fraude mais il faut agir prudemment. Si nous stoppons la production, nous allons devoir verser des indemnités à ce Wong Chu. C'est peut-être intentionnel de nous pousser à agir de cette façon. Nous ne pouvons nous permettre de mettre à nouveau la santé financière de la société d'un coup de tête. Obadiah, je vois bien que cette situation te dépasse. Elle est devenu trop personnelle à tes yeux puisque ton fils y est impliqué et je ne prendrais pas le risque de laisser tes émotions mettre Stark Industries sur la sellette. Et il n'y a pas de "mais" qui compte. Nous avons encore du temps pour y réfléchir. »


Le lendemain

Morley Erwin, Obadiah Stane et Tony Stark dînèrent comme des coqs en pâte dans le restaurant du soi-disant homme d'affaires crapuleux Wong Chu. Le repas était délicieux, le décor somptueux et l'ambiance très agréable. Les trois hommes passèrent un très bon moment aux frais du propriétaire et seul le débat houleux des suspicions du manager exécutif de Stark Industries perturba leur dîner. Stane avait raison de craindre les malversations de Wong Chu, surtout que la vie de Morley est en jeu, mais le retournement de situation de l'OPA de la CordCo le poussa à réagir avec prudence. Pas de décision trop hâtive. La vanité et l’appât du gain de Stane les avait poussé à mordre à l'hameçon tendu à son égard pour s'emparer de la plus grande société industrielle des États-Unis. La disparition du fils caché d'Obadiah pourrait aussi altérer son jugement et le conduire à commettre une erreur fatale même si, ironiquement, Tony avait lui aussi fait parler ses émotions plutôt que la viabilité de son entreprise en cessant la production d'armes. Quoi qu'il en soit, ils doivent enquêter activement pour retrouver Ezekiel et mettre un terme aux magouilles de Wong Chu sans risquer la vie d'Erwin ou la santé financière de Stark Industries.

Après avoir mangé et apprit l'existence de l'assurance vie du scientifique mettant sa vie en danger, les trois hommes quittèrent le palace et furent accostés par une limousine. Un vieil industriel chinois en tenue excentrique se présenta et les invita à le rejoindre.

« J’ai croisé votre père à de nombreuses reprises, c’était un grand chef d’entreprise et un excellent rival, je regrette qu’il ne soit plus de ce monde. »

« Oui. Tous ceux qui l'ont rencontrés me disent la même chose. »

« Dîtes nous, comment avez-vous fait pour vous emparer de 45% des actions de la Chinago ? »

« Mais en rachetant le tout à vos actionnaires, je leur ai fait une offre qu’ils ne pouvaient pas refuser… »

« Laissez-nous deviner, vous crevez d’envie de mettre la main sur le reste ? »

« Non, la simple majorité me suffirait Messieurs. N’oubliez pas que votre Chinago perd de l’argent, songez Mr Stark qu’en nous alliant tous les deux nous ferions des profits gigantesques et nous pourrions devenir la 3éme plus grande entreprise de construction navale en Asie du Sud-Est ! »

« Howard Stark a toujours refusé votre offre. »

« Le temps d’Howard est terminé, son fils a déjà changé radicalement le destin de Stark Industries. Dîtes moi Mr Stark, qui dirige vraiment la société ? Vous ou lui ? Comment pouvez-vous laisser ce chauve vous faire l’affront de discuter, négocier et prendre des décisions à votre place ? Chauffeur, arrêtez-vous ! Stane, vous descendez ici. »

L'invité fut contraint de sortir du véhicule sous peine de voir le chauffeur l'en déloger personnellement. Une fois seuls, Plan Tzu retrouva le sourire et croisa ses mains d'un air ravi et comploteur. Tony, lui, resta neutre et sur la défense en présence d'un rival.

« Alors, monsieur Stark, que pensez-vous de mon offre ? Nous posséderions une grande partie des chantiers navals de la région et un pourcentage conséquent en République Populaire de Chine. »

« C'est une offre très généreuse mais... je me dois de refuser. Je ne pense pas que vous connaissiez suffisamment mon père pour savoir qu'il préférait le progrès que le profit. Et tel père, tel fils, je partage ce même état d'esprit. »

« Sans profit, pas de recherches. Vous devez en être conscient. »

« Bien sûr. Stark Industries fait des bénéfices dans d'autres domaines que la construction maritime alors, en attendant, je vais me débrouiller seul. Je crois que c'est ma sortie. Merci pour la promenade et au revoir. »

Tony quitta la limousine de Griffes Jaunes et entra dans la voiture de Morley Erwin qui les suivait depuis le repas. De retour à son hôtel, Tony s'installa à son bureau pour réfléchir à la situation et fut rapidement rejoint par Obadiah qui contacta le directeur financier de leur société. L'inventeur n'apprécia pas la demande de Stane dont la légalité est douteuse mais n'en fit pas mention. Ce n'est pas très légal mais ce n'est pas moralement répréhensible dans le monde cruel des affaires. Sachant que c'est pour retrouver Ezekiel, la fin justifie les moyens. Wayne Tedrow accepta de les aider ou plutôt, seulement Tony.

« Sois sans crainte, mon vieil ami. Nous retrouverons ton fils mais pour cela, il faut procéder avec prudence et savoir ce qu'il a pu découvrir. Si nous laissons notre jugement altéré par nos émotions, la société ou la vie de ton fils peuvent être menacés.
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MessageSujet: Re: Enter the Mandarin (Tony Stark)   Enter the Mandarin (Tony Stark) I_icon_minitimeMer 13 Juin - 19:06

Stane écouta les paroles de réconfort de Tony avec un air désabusé et se servit un double scotch. Sur un ton fatigué, il lâcha :

« D’abord l’OPA, maintenant ça, les complots contre nous se succèdent, depuis qu’Howard n’est plus, nous sommes de plus en plus victimes de la cupidité de nos adversaires. Mais dès demain nous allons en avoir le cœur net, nous allons rencontrer Wong Chu dans son casino, son employé, Chen Su m’a appeler pour nous transmettre une invitation à dîner de son patron, il est temps de poser cartes sur table, nous allons savoir ce qui se trame vraiment. »

Le lendemain.

Comme Chen Su le lui avait garanti au téléphone, son maître avait mis à leur disposition son hélicoptère personnel. Le chinois vint se poser sur le toit de l’hôtel et les deux dirigeants de Stark Industries embarquèrent. Ils survolèrent les immeubles d’Hong Kong et Stane en profita pour observer Chen Su. C’était un homme élégant au visage débonnaire, dont le costume cravate n’avait rien à envier à celui de Stane niveaux prix.

« Nous rencontrons donc enfin celui qui a recruté Morley Irwin. »

« Oui, Chen Su pour vous servir. »

« Dîtes nous tout, ça fait longtemps que vous travaillez pour Wong Chu ? »

« Plusieurs années. Autrefois je travaillais en Laos. Wong Chu m’a obtenus un passeport chinois et fait venir ici à Hong Kong pour gérer ses investissements dans l’industrie. »

« Que cela reste entre nous, mais vous pouvez nous l’avouer non ? Wong Chu est un parrain des triades chinoises ? »

Interrogea Obadiah avec sarcasme, mi plaisantin, mi insultant. Chen Su, loin de s’offusquer afficha un large sourire entendu :

« Nous savons tous que cela ne serait pas pour vous déranger tant qu’il y a de l’argent à la clé Mr Stane, mais évitez donc les sujets qui fâchent, Mr Stark qui me fait la joie d’être ici n’apprécierait pas d’avoir affaire avec le crime organisé, pas vrai Tony ? Je peux vous appeler Tony ? »

L’hélico passa au-dessus de la baie d’Hong Kong. Ils foncèrent vers Kowloon et sa zone touristique.

« Blagues à part, pas d’inquiétudes, mon maître n’est pas un chef des triades chinoises, bien entendus, pour pouvoir gérer son hôtel-casino, il est bien obligé d’entretenir des relations cordiales avec les triades de la ville, mais ce n’est pas pour autant qu’il en fait partis. »

« On se contentera de votre réponse, en attendant d’arriver, vous pouvez toujours nous révéler pourquoi vous avez décidé d’engager Morley Erwin. »

« Mais parce qu’il était exactement le type d’ingénieur dont nous avions besoin pour ce projet de grande envergure. »

« Et bien sûr vous ignoriez qu’il était l’un des scientifiques favoris de Tony ? »

Asséna Stane toujours aussi sarcastique et désobligeant. Le chinois qui depuis le début de leur conversation avait ignoré sereinement les attaques du chauve en cachant ses pensées derrière ses sourires, lui répondit toujours aussi affable :

« Evidemment, quand Erwin m’a révélé plus tard sa place dans la hiérarchie de la Stark Tower, ça a été une grande surprise pour moi. »

Ils arrivèrent au-dessus du casino de Wong Chu, un véritable palace en bord de mer qui n’avait rien à envier aux établissements de jeux de Las Vegas. La façade du casino était décorée par de multiples motifs asiatiques comme les dragons de la mythologie chinoise. Alors que l’hélico était en train d’atterrir sur le toit de l’édifice, Stane aperçut leurs hôtes : un chinois aussi chauve que lui et terriblement obèse qui avait une vraie tête de criminel, une sorte de Wilson Fisk en version asiatique. Il était accompagné d’un garde du corps avec une tête de Bruce Lee, les deux hommes respiraient le danger. Wong Chu souffla discrètement à son homme de main :

« Ils arrivent Loc Do, prépare toi à les accueillir, soit servile et hypocrite, les hommes d’affaires occidentaux aiment toujours se sentir puissant. »

« Pourquoi rencontrons-nous ces américains décadents maître ? Nous pourrions nous en passer. »

« Hélas non, si nous voulons passer à la deuxième étape du plan, c’est une contrariété nécessaire, ne t’inquiète pas, tout est prévus. »

Plus tard

Le groupe se rendit dans la salle de réception VIP, ils dégustèrent des spécialités chinoises en compagnie de Wong Chu qui s’empiffrait. Son garde du corps Loc Do se tenait dans le fond de la salle les mains jointes et fixaient les américains avec un air mauvais. Chen Su était également assis à leur côté pour manger. Ils étaient donc 4 autour de la table. Wong Chu entre deux bouffés de riz cantonais, scrutait Stark avec curiosité.

« Mr Stark, je suis fort étonné que votre entreprise dispose de nombreuses activités mais ne possède pas de casinos que ce soit à Las Vegas, Atlantic City ou bien Reno. »

Stane s’esclaffa tout en jouant avec ses baguettes :

« Ce n’est pas faute d’y avoir pensé, mais mon vieil ami Howard a toujours refusé, ne jurant que par la science, la technologie et l’investissement dans des choses morales. »

Wong Chu avala son verre de saké d’une seule traite avant de lui répondre.

« Vraiment ? Vous trouvez le jeu immoral ? Et la vente d’armes de destructions massives et d’engins de guerre lourds, est-ce bien moral ? »

Grand silence gêné autour de la table.

« Pas pour Howard Stark qui avait débuté sa carrière à une époque où la vente d’arme était moral, la seconde guerre mondiale. »

« Et vous Mr Stark ? Comment trouvez-vous Hong Kong ? Je crois savoir que c’est la première fois que vous venez ici et… »

Stane frappa la table du plat de sa main droite ce qui fit sursauter les chinois.

« Assez perdus de temps, arrêtez vos préliminaires Wong et parlons sincèrement, nous ne sommes pas venus ici Tony et moi pour nous empiffrer. Qu’est devenus Ezekiel Stane, mon agent que j’ai envoyé ici pour vous rencontrer il y a une semaine ? »

Wong Chu semblait imperturbable et nullement vexé par l’incivilité totale de Stane envers les chinois quel qu’ils soient.

« Chen Su m’avais dit que vous alliez me questionner là-dessus. Je vais vous répondre. Ce jeune homme avait pris rendez-vous avec moi, mais il n’est jamais venu. C’est tout ce que je sais. »

« Pourquoi financez-vous ce projet naval ? »

« Je croyais que Chen Su ici présent l’avais dit à Mr Stark. Ce n’est pas moi qui finance ça, mais un homme d’affaire qui souhaite rester anonyme. C’est moi qu’il a choisi comme intermédiaire. Il me donne 500 000 dollars à chaque navire construit pour payer les architectes navals, les salaires des équipes de contremaîtres de Chen Su et couvrir tous nos frais techniques sur les chantiers de constructions. »

« Et le transfert de la moitié du budget à ce Gene Khan de Taïwan ? »

« Une exigence de l’homme d’affaire. Il n’a jamais voulu me dire pourquoi. Vous aurez l’occasion de vérifier tout ça messieurs, en dehors de l’identité de ce financier, je n’ai rien à vous cacher. »

Une chinoise en robe de soirée entra dans la pièce et s’approcha de la table. Elle était assez jeune et élégante. Wong Chu parut très satisfait en la voyant :

« Ah ! Ma chère, approche, nous t’attendions. »

Il se leva mollement à cause de sa graisse et dit très affable à ses invités :

« Je vais devoir vous laisser, j’ai encore beaucoup de chose à gérer avec Chen Su par rapport à mon établissement, mais bien entendus, vous êtes toujours mes invités, profitez donc de l’hospitalité de mon casino. Meï Ling ici présente va vous faire visiter les salles de jeu puis quand vous serez assez satisfait, vous montrera vos appartements, nous vous avons réservé les suites royales. Chen Su, appel le gérant des salles et dis-lui de faire remettre 30 000 dollars en jeton à messieurs Stark et Stane pour qu’ils puissent se divertir un peu. »

Une fois que les deux américains furent partis en compagnie de Meï Ling. Wong Chu questionna son bras droit :

« Alors ? Que penses-tu d’eux ? »

« Depuis qu’ils sont arrivés à Hong Kong, ils se sont comportés exactement comme le Khan l’avait prévus. »

« Nous les manipulons comme bon nous semble, mais il y a une chose que nous ne contrôlons pas, le garde de fer de Stark, il a mis en déroute notre complot visant à abattre les USA la dernière fois. Il faut éviter à tout prix que ce garde du corps high-tech s’en mêle lorsque le piège se refermera sur eux si nous ne voulons pas échouer à nouveau. »

Quand à Tony et Obadiah, ils suivirent leur accompagnatrice qui les guidait à travers le casino. Ils avancèrent entre les tables de poker et de baccara. Meï Ling commenta :

« Ce casino est le plus grand de toute l’Asie du sud-est. Il comprend 10 salles de jeu, 3 restaurants, 5 bars, 2 boîtes de nuits, 1 salle de spectacle, 4 piscines et 2500 chambres. L’endroit le plus luxueux de toute la ville. »

Obadiah impressionné souffla discrètement à Tony en lui chuchotant à l’oreille et en posant sa main sur son épaule :

« Je me dis que finalement ton père à eut tort de ne jamais investir là-dedans, y’a un pognon fou à ce faire. Puisqu’on change totalement d’activité et qu’on abandonne l’armement, pourquoi on irait pas à Vegas tous les deux pour racheter deux ou trois casinos ? Je nous verrais bien en proprio du Hilton Hotel, du MGM Grand et du Golden Cavern pour commencer, t’en pense quoi ? On pourrait même alimenter la gigantesque consommation d’électricité de Las Vegas avec un réacteur ARK et on ferait payer les gens pour ça ! »

Meï Ling leur demanda :

« A quoi voulez-vous jouer messieurs ? Blackjack ? Roulette ? Craps ? »

« Je m’en fiche complétement en fait, je préférerais être proprio et encaisser le fric des pigeons venus flamber leurs économies ici. »

« Dîtes Mr Stark, c’est vrai que vous êtes l’homme le plus riche du monde ? »

Le chauve s’étouffa de rire et asséna une large tape dans le dos de Tony :

« Mais non voyons, c’est très exagéré tout ça, l’émir du Koweït et Bill Gates sont bien plus riches que lui. »

Après leur visite des salles de jeux, ils arrivèrent à l’étage des suites royales qui avait été réquisitionné rien que pour eux. Meï Ling leur fit visiter les lieux.

« Vous avez vu sur la ville, un bar, des lits avec draps en soie et oreillers en satin, sauna et jacuzzi, écran télé mural géant avec 80 chaînes, des machines à sous dans la salle de bains pour jouer en permanence, vous pouvez même jouer au Bingo par vidéo. »

« Tony bon sang il faut que Stark Industries achète Las Vegas ! Tu te rends compte du fric qu’on peut se faire en une heure rien qu’en mettant un roi du pétrole avide de jeux dans ce genre de suite royale? »
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MessageSujet: Re: Enter the Mandarin (Tony Stark)   Enter the Mandarin (Tony Stark) I_icon_minitimeSam 23 Juin - 15:50

L'hélicoptère chargé de les emmener au palace-hôtel de Wong Chu afin de s'entretenir et diner avec lui ne se fit pas attendre. Peu de temps après avoir rejoint le toit de leur immeuble que l'appareil aérien apparut dans le ciel rougeâtre du magnifique coucher de soleil annonçant la fin de cette étonnante journée à Hong Kong. L'aéronef se posa, accueillit ses prestigieux passagers et reprit son envol sans avoir coupé son moteur. Le manager exécutif de Stark Industries était assit à côté de l'héritier de cet empire industriel et, tous les deux, faisaient face à élégamment bien habillé Chen Su. Après une poignée de main courtoise, Stane ne se fit pas prier pour passer à l'offensive.

« Que cela reste entre nous, mais vous pouvez nous l’avouer non ? Wong Chu est un parrain des triades chinoises ? »

« Nous savons tous que cela ne serait pas pour vous déranger tant qu’il y a de l’argent à la clé Mr Stane, mais évitez donc les sujets qui fâchent, Mr Stark qui me fait la joie d’être ici n’apprécierait pas d’avoir affaire avec le crime organisé, pas vrai Tony ? Je peux vous appeler Tony ? »

« Bien sûr, Chen. »

Malgré l'impolitesse constante d'Obadiah, Chen Su se montra patient, serein et capable d'occulter complètement son stress derrière son air obligeant. Au contraire de son ami, Stark resta silencieux durant le survol de la cité portuaire et se fit même avare de parole lors de leur arrivée dans l'impressionnante bâtisse où ils s'attablèrent pour dîner. Leur hôte, Wong Chu, un type incroyablement massif et portant une pilosité faciale semblable à Lénine, se montra des plus accueillants à leur égard mais ce n'est qu'une façade. Stark a tellement côtoyé de businessmen véreux pour reconnaître les flagorneurs. Wong Chu et Tony Stark, les deux hommes les plus importants se faisaient face, chacun en bout de table tandis que Chen Su et Obadiah Stane firent de même sur les côtés. Le milliardaire inventeur dégusta avec plaisir le délicieux repas traditionnel qu'on lui avait apporté. Toute la pièce ainsi que le propriétaire rutilaient de richesse. Wong Chu prit la parole.

« Mr Stark, je suis fort étonné que votre entreprise dispose de nombreuses activités mais ne possède pas de casinos que ce soit à Las Vegas, Atlantic City ou bien Reno. »

« Stark Industries est, avant tout, une société industrielle. Nous avons pour vocation d'améliorer la technologie et le quotidien de nos usagers qu'il s'agisse de simples ménages ou d'institutions d'états. Le divertissement ne fait donc pas parti de nos activités. »

Répondit aussi poliment que possible le génie en robotique en pesant chacun de ses mots pour ne pas offenser l'imposant colosse en face de lui. Quant à Obadiah, il ne fit aucun effort pour se montrer cordial. Au grand dam de Tony, bien évidemment.

« Ce n’est pas faute d’y avoir pensé, mais mon vieil ami Howard a toujours refusé, ne jurant que par la science, la technologie et l’investissement dans des choses morales. »

« Vraiment ? Vous trouvez le jeu immoral ? Et la vente d’armes de destructions massives et d’engins de guerre lourds, est-ce bien moral ? »

« Pas pour Howard Stark qui avait débuté sa carrière à une époque où la vente d’arme était moral, la seconde guerre mondiale. »

« Et vous Mr Stark ? Comment trouvez-vous Hong Kong ? Je crois savoir que c’est la première fois que vous venez ici et… »

L'homme d'affaires chinois n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Stane l'attaqua sur le thème de son fils. Tony ne dit rien et les laissa s'exprimer tout en gardant un masque de neutralité. Une jolie jeune femme en robe interrompit l'interrogatoire et sonna l'heure des séparations. Wong Chu s'en alla en leur offrant des jetons pour le casino. Mei Ling les accompagna dans cette partie du palace en prenant Stark par le bras. Cumulé à son charme, ce simple geste envers lui suffit à le charmer. Très bonne stratégie d'attaque. Obadiah, n'ayant visiblement pas le droit à ce privilège, marcha aux côtés du fils d'Howard avec, pour la première fois de la journée, des étoiles pleins les yeux.

« Ce casino est le plus grand de toute l’Asie du sud-est. Il comprend 10 salles de jeu, 3 restaurants, 5 bars, 2 boîtes de nuits, 1 salle de spectacle, 4 piscines et 2500 chambres. L’endroit le plus luxueux de toute la ville. »

« Je me dis que finalement ton père à eut tort de ne jamais investir là-dedans, y’a un pognon fou à ce faire. Puisqu’on change totalement d’activité et qu’on abandonne l’armement, pourquoi on irait pas à Vegas tous les deux pour racheter deux ou trois casinos ? Je nous verrais bien en proprio du Hilton Hotel, du MGM Grand et du Golden Cavern pour commencer, t’en pense quoi ? On pourrait même alimenter la gigantesque consommation d’électricité de Las Vegas avec un réacteur ARK et on ferait payer les gens pour ça ! »

« L'hôtellerie ou la restauration, pourquoi pas. Mais les machines à jeux et jeux de hasard, c'est trop tôt. »

Un employé du casino s'approcha et leur offrit à chacun d'eux une caissette remplit de jetons de casino alignés par couleurs et donc par valeur.

« A quoi voulez-vous jouer messieurs ? Blackjack ? Roulette ? Craps ? »

« Eh bien... Black Jack. C'est moins hasardeux. »

« Je m’en fiche complétement en fait, je préférerais être proprio et encaisser le fric des pigeons venus flamber leurs économies ici. »

« Dîtes Mr Stark, c’est vrai que vous êtes l’homme le plus riche du monde ? »

« Mais non voyons, c’est très exagéré tout ça, l’émir du Koweït et Bill Gates sont bien plus riches que lui. »

« En réalité, c'est le salaire de Stane qui m'empêche d'atteindre le haut du podium. »

Ironisa le milliardaire en susurrant à l'oreille de la plantureuse jeune asiatique. Arrivés dans le casino, les deux hommes commencèrent à jouer leurs jetons. Parfois, sans vergogne, ils misèrent des jetons dont l'unité équivaut au salaire mensuel d'un employé moyen en Amérique. Durant les premières parties, Tony perdit plus qu'il ne gagna mais, après un rapide changement de croupier, les victoires au Black Jack furent rapidement assurées. Arrivé à cent cinquante mille dollars, l'héritier Stark décida de se dégourdir les jambes et, au hasard d'un dédale de couloirs, découvrit une salle pleine de faste. Se côtoyaient des fresques de dynasties impériales chinoises, des tentures de Yu le Grand, des statuettes de jade et autres objets de valeur recouvert de sinogrammes. Le milliardaire s'arrêta devant la statue bimillénaire d'un soldat venant de l'armée enterrée du mausolée de l'empereur Qin.

« Magnifique, n'est-ce pas ? »

Stark sursauta et, se retournant d'un bloc, vit un grand rideau de soie allant du sol au plafond s'écarter vers les murs. Cela dévoila une seconde pièce donnant directement vers un sol carrelé avec jacuzzi où Wong Chu observait le new-yorkais avec un large sourire. La première pensée qui fusa dans l'esprit du génie en voyant ce bouddha vivant affalé dans cette bassine de luxe pleine de bulles fut son séjour à Los Angeles et plus particulièrement la maquette géante d'un mammouth piégé dans le lac de goudron de La Brea Tar Pits.

« Oh ! Désolé pour cette intrusion. La porte était ouverte. »

S'excusa le milliardaire en voyant l'énorme chinois baignant dans le jacuzzi à bulles et sirotant des cocktails. Au passage, il vit les tatouages et cicatrices recouvrants le corps de ce dernier.

« Il n'y a pas de mal. C'est toujours un plaisir de vous voir, monsieur Stark. Le barman a dû oublier de refermer la porte derrière lui. Je vous en prie, restez. J'apprécie votre présence et votre politesse. »

« Trop aimable. »

« Très belle pièce que vous étiez en train d'admirer. »

« Exact. Je n'en avais pas vu de mes propres yeux. C'est curieux car je pensais que certaines de ces œuvres ont leur place dans un musée. »

« La plupart d'entre elles sont fausses. Le reste vient surtout d'héritages. »

Mentit Wong Chu en se fendant d'un grand sourire complice.

« Il me semble que vous avez récemment acquis un Stradivarius. Pourtant, je n'ai pas souvenir que vous aviez la fibre musicale. »

« En effet. Je ne l'ai pas acheté pour en jouer mais pour la valeur qu'il représente. Son concepteur est parvenu à créer des chefs-d’œuvre tels qu'il est impossible de les reproduire et que son nom est indissociable de son travail. Ce lien fort qui unit artisan et création me fascine. »

« Vous voyez. Nous ne sommes pas si différent l'un de l'autre. Je n'ai aucun attachement à la valeur historique de ces œuvres mais j'ai un intérêt particulier pour leur beauté et le coût qu'ils représentent. Nous sommes les garants de leur protection parce que nous voyons leur prix sous un autre angle que celle qu'ont les visiteurs de musées. »

Tony approuva ces paroles d'un bref hochement de tête et fit quelques pas vers le mastodonte. Wong Chu regardait les caméras de sécurité de son palace, télécommande en main. Chaque salle du bâtiment apparaissait sur l'écran mural en une grande mosaïque de couleurs.

« Drôle de divertissement. »

« J'aime contrôler mes investissements, monsieur Stark. »

En détaillant les différentes retransmissions, l'inventeur repéra un homme chauve gagnant le pactole à la roulette. Un détail sur le croupier lui sauta aux yeux.

« Pratique la technique du frein pour tricher. »

« Je suis déçu que vous l'ayez remarqué mais pour un individu aussi observateur, je savais que la supercherie ne fonctionnerait pas longtemps. Je voulais vous laisser un agréable souvenir de votre visite chez moi. Triche, il y a mais pour votre bon plaisir. Vous en avez vous-même fait l'expérience au Black Jack. Il m'a suffit d'envoyer un professionnel, de ceux qui connaissent toutes les méthodes possibles et qui comprennent qu'il est plus lucratif de travailler pour moi que d'arnaquer les casinos, pour truquer vos parties afin de vous laissez gagner. Regardez votre collègue. Il a encore gagné. Est-il conscient qu'il est difficile de gagner six fois de suite à la roulette ? Sûrement mais pas maintenant. Il se laisse prendre par le démon du jeu. Où est le mal là-dedans ? Monsieur Stane oublie la tragédie de la disparition de son fils pendant quelques heures. »

« J'espère pour vous que votre banquier est un ami proche. Obadiah va vous mettre sur la paille. »

« Bien évidemment, j'ai fixé une limite des gains à mes croupiers. »

« Évidemment. Je vais vous laisser. Bon film ! »

Après avoir rejoint Obadiah au casino et fait quelques mises, qui furent toutes gagnantes, les deux industriels furent à nouveau guidés par la délicieuse Mei Ling qui les mena à leur appartement. Le manager executif chauve semblait radieux après les incroyables gains fait aux jeux de hasard.

« Vous avez vu sur la ville, un bar, des lits avec draps en soie et oreillers en satin, sauna et jacuzzi, écran télé mural géant avec 80 chaînes, des machines à sous dans la salle de bains pour jouer en permanence, vous pouvez même jouer au Bingo par vidéo. »

« Tony bon sang il faut que Stark Industries achète Las Vegas ! Tu te rends compte du fric qu’on peut se faire en une heure rien qu’en mettant un roi du pétrole avide de jeux dans ce genre de suite royale? »

« Est-ce que tu t'entends parler ? Tout ce que tu veux, c'est dépouiller les autres ! Si nous étions des prestidigitateurs, je serais celui qui innoverais pour faire des tours toujours plus spectaculaires pendant que tu ferais disparaître les montres des spectateurs et partirais en saluant la foule sans les rendre à leur propriétaire ! J'avais quelques hésitations tout à l'heure. Je me disais qu'après l'hôtellerie et la restauration, nous pourrions envisager les casinos mais si ta seule motivation est d'escroquer les autres, c'est non ! Et je ne changerais pas d'avis ! »
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MessageSujet: Re: Enter the Mandarin (Tony Stark)   Enter the Mandarin (Tony Stark) I_icon_minitimeLun 25 Juin - 14:28

Décidément, le fils d’Howard avait la tête envahit par trop de moralisme pour être un dirigeant d’entreprise efficace aux yeux de Stane. Son refus d’investir dans des choses aussi lucratives que le jeu et les casinos par scrupules en était une preuve de plus.

« Tony, Tony… si ton père te voyait… »

Stane sortit sur le balcon de leur suite royale donnant vu sur la ville et s’accouda à la rambarde.

« Nous vivons dans le monde des affaires et des grandes entreprises, la pire jungle en ce bas-monde. Nul ici n’est un enfant de cœur, pendant des décennies, nous avons été des « ferrailleurs », des « marchands de morts » des « Iron Monger » comme on nous appelle parfois et tu voudrais changer ça aujourd’hui. Soit, tu es parvenu à arrêter la production et la vente d’armes. Mais notre but est et ç toujours été de faire du fric comme n’importe quel autre holding qui pèse plusieurs milliards de dollars. Ta richesse personnelle Tony te permet d’avoir des états d’âmes, mais n’oublie pas quel est le but premier de notre société. »

Le chauve fit face à l’héritier Stark tout en posant ses deux mains sur ses épaules.

« Ton père s’est toujours préoccupés de la science et de la recherche, pas de la gestion, il laissait ça à des hommes comme moi, capable de l’enrichir. C’est ce que nous avions fait au début toi et moi quand Howard nous as quitté et depuis ce qui t’es arrivé en Afghanistan tu veux tout changer. Reprenons les choses comme avant, agissons chacun dans le domaine où nous sommes passés maître et tout ira pour le mieux. »

Le lendemain matin, Stane resta cloitré dans la suite royale à passer des coups de téléphones pour rechercher son fils disparus. Il contacta les forces de l’ordre, l’hôtel où avait résidé Ezekiel et la compagnie d’aviation qu’il avait utilisé. Obadiah réussit à établir son parcours : son fils avait résidé dans un hôtel minable de Kowloon pour ne pas attirer l’attention, il avait passé deux nuits là-bas avant de s’envoler pour Taïwan. De là il s’était rendus à Taipei, la capitale de l’île, probablement pour enquêter sur le mystérieux Gene Khan qui possédait son compte en banque illicite dans un paradis fiscal. Vers 12h, Stane décida de se rendre là-bas pour continuer à le chercher.

Pendant ce temps…

Wong Chu et son garde du corps, l’imposant Loc Do, marchaient dans les couloirs d’un endroit souterrain. Ils s’arrêtèrent devant une porte blindée massive qui s’ouvrit très lentement. Ils pénétrèrent dans la pièce et la lumière s’activa automatiquement, révélant Ezekiel Stane en personne, entravé et bâillonné sur une espèce de lit médical. Wong Chu lui dis narquois :

« J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour toi petit, la bonne c’est que ton père et son employeur, le grand Tony Stark sont venus en personne à Hong Kong pour essayer de te retrouver, la mauvaise c’est qu’ils n’en auront pas du tout l’occasion. »

Ezekiel qui ne l’avait pas regardé jusqu’ici leva les yeux vers Wong Chu pour le fixer intensément.

« Très bientôt je découperais ton corps en mille morceaux, arracherait tous ces beaux implants de combats high-tec que tu t’es greffé et je les revendrais une fortune sur le marché noir, probablement à Macao ou à Bangkok. »

Dans le casino de Wong.

Stane et Tony patientait dans le hall d’accueil des VIP, Chen Su vint à leur rencontre affable.

« Je suis désolé que Wong Chu soit occupé ailleurs loin de Kowloon et n’ai pas pu vous souhaiter un bon retour. Si vous souhaitez rentrer à Hong Kong dès maintenant, notre hélicoptère sera prêt dans 15 minutes. Mais bien entendus si vous souhaitez rester quelques jours de plus pour profiter des plaisirs de notre casino vous le pouvez, sachez Mr Stark que nous pouvons pour réserver la suite royale pendant plus d’un mois rien que pour vous. »

« Pour ma part j’en serais ravi mais je pars pour Taïwan aujourd’hui même, je ne pourrais pas rester avec vous, même si je le regrette sincèrement, j’avais une de ces chances hier à la roulette ! Sans parler du Poker, j’ai même fait une partie à 30 000 dollars la main. »

En rejoignant leur suite, Tony et Obadiah tombèrent sur Meï Ling leur hôtesse mise à leur disposition l’autre soir par Wong Chu. Elle avait des marques de coups sur le visage. Elle se précipita vers Stark dès qu’elle l’aperçut :

« Mr Stark ! Pitié aidez-moi ! Ils m’ont battu cette nuit car j’ai tenté de m’échapper du casino. Je vous en supplie, aidez-moi à quitter Kowloon et aidez-moi à me cacher dans Hong Kong, je sais que vous pouvez le faire avec tout votre argent ! En échange, je vous dirais tout ce que je sais sur le trafic de Wong Chu. »

Stane qui était imperturbable face à la détresse de la jeune femme fut tout à coup très intéressé et poussa Tony avec nonchalance pour s’approcher de Meï Ling et l’écouter.

« Trafic ! Non c’est vrai ? Dîtes moi tout. Trafic d’armes ? Prostitution ? Stupéfiants ? Blanchiment d’argent ? »

« Non, le trafic de paysans chinois réduit en esclavage pour les grandes sociétés, il dirige le plus grand réseau de contrebande d’être humain dans toute l’Asie du Sud-Est. »

Stane s’écarta déçu.

« C’est tout ? Bof, pas de quoi s’inquiéter, tu viens Tony ? On s’en va. Attends, ne me dis quand même pas que tu vas aider cette… cette… »

A l’autre bout de l’hôtel, Loc Do, le garde du corps de Wong, vint à la rencontre de Chen Su et lui dis :

« L’un de nos agents de sécurité a vu Stark en train de filer discrètement par l’une des sorties de secours, il a emmené avec lui l’une de nos esclaves. Meï Ling.»

« Parfait, le plan se déroule comme prévus, je prends les choses en main. »

Dehors, derrière le casino, Obadiah Fulminait, pourquoi Tony jouait-il donc au bon samaritain avec l’une des marchandises humaines de Wong Chu ? Comme s’ils n’avaient pas déjà assez de soucis comme ça. Ils montèrent dans un taxi avec Meï Ling lorsque Chen Su en personne arriva vers eux avec une dizaine de sbires de Wong Chu en train de brandir leurs armes à feu en pleine rue sans se soucier des passants. Chen Su se pencha vers la vitre et leur dis sans même jeter un regard à Meï Ling terrorisée.

« Vous feriez-mieux de sortir de ce taxi pour rentrer à Hong Kong avec moi en hélico messieurs, Wong Chu ne tient pas à ce que vous ayez un accident de voiture, la circulation à Kowloon est tellement mauvaise. »

« Je sais pas pour Tony et la fille qu’il a osé vous dérober, mais moi j’ai envie de faire du tourisme en voiture et je commence à en avoir marre de fréquenter des foutus triades chinoises comme vous et votre patron, Tony, on y va, on a assez perdus de temps comme ça. »

Le taxi démarra sous le regard enragé de Chen Su qui pour la première fois avait abandonné ses sourires et son visage serein. Dans la voiture, Meï Ling se mit à expliquer à ses sauveurs le trafic de Wong Chu :

« Certains de ses esclaves sont des marchandises échangés avec d’autres triades de Shangaï, Canton ou Pékin. Mais beaucoup de paysans chinois arrivent à Hong Kong car Wong leur promet du travail dans son casino. Dès leur arrivée, il leur confisque leurs papiers, les soumets en prenant en otage leurs proches et en les terrorisant. S’ils ne se montrent pas dociles et refusent de travailler pour rien du tout dans les usines des amis de Wong, leurs enfants ou leur femme sont abattus. C’est ce que Wong a failli faire à ma mère. Les hommes de Wong parcourent la ville et nous surveillent en permanence, sans argent et sans protection, nous lui appartenons tous. Pour terroriser et rendre docile les plus rétifs, Wong a fait installer un complexe souterrain sous les rizières du continent juste en face de la baie de Hong Kong, dedans il y fait torturer secrètement ou affamer ceux qui lui résistent. C’est Chen Su qui est le tortionnaire attitré, il n’est pas seulement l’âme damné de Wong. Chen est un homme souriant et aimable, toujours serein mais en réalité c’est son pire tueur et un sadique. »

« Tony, faut bien avouer qu’il sait y faire pour gagner du pognon ce Wong ! Si j’avais été chinois et proprio d’un casino dans un coin aussi charmant, j’aurais fait exactement comme lui. »

« Certains d’entre nous ont essayés de fuir et de contacter la police d’Hong Kong, mais ils ont disparus, les flics sont corrompues par Wong et travaillent aussi pour lui, c’est évident. Tous les esclaves qui trahissent Wong trop ostensiblement sont torturés et exécutés en personne par Chen Su dans les sous-sols du casino. J’ai vu que vous étiez un homme bon Mr Stark, pas comme les clients habituels de Wong, je savais que vous accepteriez de me sauver. »

Le taxi s’engagea sur le pont autoroutier reliant Kowloon à Hong Kong. L’hélico privé de Wong Chu par lequel Chen les avait convoyé jusqu’au casino à l’aller apparut soudainement dans le ciel en survolant le pont et ne tarda pas à se positionner à côté et longeant la voie et en se rapprochant du taxi. Chen su était à bord et tenait fermement une sulfateuse qu’il avait installée pour l’occasion. Il fixait le taxi avec un grand et large sourire. Stane tourna la tête et vit l’arme monstrueuse pointée sur eux.

« Chauffeur ! Accélérez vite ! »

Chen Su fit feu et sa sulfateuse mitrailla l’avant du taxi. Le chauffeur mourut criblé de balles et le véhicule s’encastra dans les autres. Ils créérent un bouchon monstre à travers tout le pont. Obadiah sortit en compagnie de Tony et Ling. Il marcha encore secoué et s’éloigna du véhicule accidenté. L’hélico repartait vers le casino de Wong. Chen Su hilare leur faisait au revoir d’un geste de la main.

« Tony cette fois tu me crois quand je te dis que ces chinois ont monté le projet naval de la Chinago pour nous arnaquer et qu’ils nous veulent tout sauf du bien ? »

Le lendemain

Ils avaient laissé Meï Ling en sécurité dans leur hôtel, ils s’étaient d’abord rendus sur le chantier naval de la Chinago. Obadiah hurla aux contremaîtres :

« Arrêtez tout ! On stoppe le projet immédiatement sans préavis. »

Les ouvriers chinois observèrent étonnés Stark et Stane. Ils cessèrent leur travail et s’approchèrent, Morley Erwin et ses ingénieurs vinrent aussi à leur rencontre.

« Tony ?! Qu’est-ce que vous faîtes ici ? Et que se passe-t-il exactement ? »

« Tony et moi on a failli y passer hier et on arrête immédiatement le projet. »

« Mais ! Mais ! de… de quel droit faîtes vous ça ! »

« Tony explique lui qu’on suspend tout tant qu’on ne saura pas qui a financé tout ce cirque et qu’on ignore qui est ce fameux Gene Khan qui nous arnaque depuis des mois avec ces navires. Et tant qu’on y est, parle lui plus en détails de l’honorable Wong Chu et du très respectable Chen Su qui l’a recruté. »

Obadiah s’éloigna aussi furieux qu’agité en laissant Tony en compagnie de tous les contremaitres et ingénieurs du chantier qui parlaient bruyamment entre eux en se demandant ce qui se passait et pourquoi le grand patron était venus en personne sur le chantier au milieu des carcasses de navires.

Erwin Morley très en colère fonça sur Stane en le poursuivant mais il n’eut même pas l’occasion de l’invectivé, Stane fit volte-face et lui cria dessus en premier :

« Où est passé cette enflure de Danny Upshaw ? Dîtes le moi Morley ou je vous balance à la flotte avec ces navires ! Je vais avoir une très sérieuse conversation avec cet empaffé, pourquoi avait-il besoin d’aller signer ce contrat avec le gros Wong Chu ? Il as mis Stark Industries dans une situation délicate. »

« Il est partis hier pour Singapour, il a été convoqué par Edmund Exley, le président de votre division Stark Merchant Fleet. »

Pendant que les deux dirigeants de Stark Industries étaient en train de tout faire pour stopper immédiatement le projet naval, à l’autre bout de la ville dans leur hôtel, Loc Do le sinistre garde du corps de Wong venait de s’introduire dans leur suite au dernier étage pour retrouver Meï Ling.

« Alors tu as bien joué ton rôle ? J’espère que tu ne leur en as pas trop dis sur le trafic de notre maître. Si tu continus à jouer ton rôle jusqu’au bout, Wong libérera tes parents comme il l’a promis et vous rendra votre liberté. »

« Ce Stark est un homme bon, je regrette de lui faire ça, mais je servirais notre maître jusqu’au bout pour être à nouveau libre. J’ai eu peur quand Chen Su nous a tirés dessus depuis l’hélico. »

« N’ai pas d’inquiétudes, s’il avait vraiment voulu vous tuer, il ne vous aurait pas raté. Il voulait juste effrayer un peu plus ces occidentaux décadents et se venger de l’impertinence du barbu. »

Dans les deux jours qui suivirent, Stane partis pour Taïwan à la recherche de son fils. Quand à Tony, Wayne leur directeur financier, lui fit enfin parvenir la fameuse photo de Gene Khan qu’il avait réussi à obtenir secrètement auprès des banques de Taïwan. Wayne l’appela en communication holographique et lui dis :

« Tony, attendez-vous à une très mauvaise surprise, voici toute une série d’images prises ces 6 derniers mois de ce Gene Khan à chacun de ses passages dans la banque. »

En effet sur toutes les photos prises secrètement par les caméras de la banque, on pouvait voir Obadiah Stane. Et il était impossible que ces photos aient pu être truquées.

Quant au chauve, à peine revenus de Taïwan où il n’avait rien trouvé, il fut accueilli à l’aéroport par des policiers chinois qui fouillèrent ses valises et trouvèrent 300 000 dollars en billets à l’intérieur. Il y avait encore dessus les bandelettes de la banque fréquenté par Gene Khan. Les chinois l’arrêtèrent aussitôt. La nouvelle déferla sur les télés d’Hong Kong. Stark eut l’occasion d’apprendre l’arrestation du n°2 de sa société aux informations qui passaient dans les différentes télés de son hôtel. Meï Ling avait disparus sans le prévenir. La police ne tarda pas à débarquer et à arrêter Stark en lui signifiant :

« Mademoiselle Meï Ling à portée plainte contre vous Mr Stark pour kidnapping, viol, coups et blessures. Les marques de coups sur son visage ne mentent pas. »

Moins de 3 heures plus tard la nouvelle se répandait à travers le monde. Pepper Potts lu dans le journal que Tony Stark et Obadiah Stane venaient de se retrouver incarcéré à la prison de Hong Kong en attendant leur procès, l’un pour viol et enlèvement, l’autre pour fraude fiscal et malversations financières. C’est en regardant à son tour les informations que James Rhodes manqua de s’étouffer en voyant la nouvelle catastrophique pour Stark Industries.

Dans le casino de Wong Chu.

Le maître des lieux avait deux nouveaux invités pour partager sa table, mais face et lui et Chen Su qui mangeait avec satisfaction, il y avait désormais Danny Upshaw le directeur de la Chinago assis à la place de Stane qui se régalait d’un plat d’ailerons de requins et à la place de Stark il y avait… Griffe Jaune qui buvait avec extase un saké tout en commentant :

« Félicitations mes amis, le Khan sera très content de nous, bientôt toute la fortune de Stark en Asie nous appartiendras et non seulement nous serons vengés de lui pour avoir fait échouer nos plans en Amérique et pour avoir humilié Temudjine, mais en plus nous aurons assez de richesses pour financer notre prochain plan de domination mondiale et tout ça grâce à Stark ! »
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MessageSujet: Re: Enter the Mandarin (Tony Stark)   Enter the Mandarin (Tony Stark) I_icon_minitimeDim 1 Juil - 18:28

La réponse d'Obadiah ne se fit pas attendre et ses premières remarques firent mouche. En commençant par parler de son père qu'il déteste depuis qu'il l'avait mit en pension, Tony songea au rôle semi-paternel d'Obadiah en devenant son tuteur. De tout temps, le manager exécutif s'était montré bienveillant à son égard, presque toujours souriant et n'hésitant pas à poser des mains bienveillantes sur ses épaules. La colère du milliardaire au cœur fragile s'apaisa petit à petit et fit place au sentiment de culpabilité résultant de son rôle dans le commerce en armement. Oui, ils étaient des "Iron Mongers". Sa tête pencha légèrement vers l'avant. Oui, sa fortune vient de la vente d'armes. Son estomac se noua douloureusement.

« Ton père s’est toujours préoccupés de la science et de la recherche, pas de la gestion, il laissait ça à des hommes comme moi, capable de l’enrichir. C’est ce que nous avions fait au début toi et moi quand Howard nous as quitté et depuis ce qui t’es arrivé en Afghanistan tu veux tout changer. Reprenons les choses comme avant, agissons chacun dans le domaine où nous sommes passés maître et tout ira pour le mieux. »

Stane est un homme d'affaires brillant et a su manœuvrer seul l'entreprise familiale tout en la gardant compétitive bien que manquant cruellement d'innovations. Longtemps, les deux Stark s'étaient contentés de la recherche et développement pendant que leur allié en affaires se chargeaient du reste. Et sachant le bouillon d'émotions diverses s’agitant en lui, l'inventeur se sentait prêt à faire machine arrière mais l'énorme gaffe que Stane avait fait en lançant l'OPA sur la Cord Conglomerate par pur cupidité avait fortement entaché sa confiance. Tony secoua gravement sa tête de gauche à droite en guise de réponse puis s'en alla sans un mot.


Du lendemain, en début d'après-midi

Alors que le duo d'hommes d'affaires retourna à leur quartier, ils croisèrent la route de la charmante Meï Ling qui sauta presque dans les bras du quadragénaire. Tony nota, avec effroi, la présence d'hématomes au visage.

« Mr Stark ! Pitié aidez-moi ! Ils m’ont battu cette nuit car j’ai tenté de m’échapper du casino. Je vous en supplie, aidez-moi à quitter Kowloon et aidez-moi à me cacher dans Hong Kong, je sais que vous pouvez le faire avec tout votre argent ! En échange, je vous dirais tout ce que je sais sur le trafic de Wong Chu. »

« Allons... Du calme. Tout va b... »

Obadiah le poussa, l'empêchant ainsi de terminer sa phrase de réconfort.

« Trafic ! Non c’est vrai ? Dîtes moi tout. Trafic d’armes ? Prostitution ? Stupéfiants ? Blanchiment d’argent ? »

Tony le foudroya du regard, non pas pour l'avoir poussé mais pour le manque de tact à l'égard de la pauvre damoiselle.

« Non, le trafic de paysans chinois réduit en esclavage pour les grandes sociétés, il dirige le plus grand réseau de contrebande d’être humain dans toute l’Asie du Sud-Est. »

« C’est tout ? Bof, pas de quoi s’inquiéter, tu viens Tony ? On s’en va. Attends, ne me dis quand même pas que tu vas aider cette… cette… »

A peine posa t-il une main réconfortante sur l'épaule de la malheureuse qu'elle se blottit contre lui, tremblante de peur. Il la prit dans ses bras et lança un nouveau regard outré à son collègue. Que Stane se montre impitoyable en affaires, soit. Mais qu'il montre autant de compassion à l'égard de cette personne maltraitée qu'une vulgaire boite de conserve vide traînant sur le trottoir, cela le choquait au plus haut point.

« Cette femme en détresse ? Obadiah... Depuis quand ne t'a t-on plus dit que tu étais un gentleman ? »

Ils firent demi-tour. Cet endroit se transformant en guêpier, les deux américains et l’hôtesse chinoise regagnèrent l'arrière cour du casino et prirent un taxi. Des individus armés secondant Chen Su s'en approchèrent et essayèrent de les convaincre de descendre. Par chance, ils ne firent rien d'hostile à leur encontre lorsqu'Obadiah refusa et ordonna au chauffeur de démarrer. Meï Ling expliqua en détail l'implication de Wong Chu dans le crime local en matière de trafic d'esclaves. Un hélicoptère les accosta d'où Chen Su, utilisant une mitrailleuse lourde, abattit le chauffeur et perfora le moteur de centaine d'impacts.


Le jour suivant

La triade ne se fit pas remarquer depuis cet incident. Obadiah et Tony se rendirent au chantier naval et ordonnèrent la cessation de la production. Morley se précipita vers eux, mécontent.

« Tony ?! Qu’est-ce que vous faîtes ici ? Et que se passe-t-il exactement ? »

« Tony et moi on a failli y passer hier et on arrête immédiatement le projet. »

« Mais ! Mais ! de… de quel droit faîtes vous ça ! »

« Tony explique lui qu’on suspend tout tant qu’on ne saura pas qui a financé tout ce cirque et qu’on ignore qui est ce fameux Gene Khan qui nous arnaque depuis des mois avec ces navires. Et tant qu’on y est, parle lui plus en détails de l’honorable Wong Chu et du très respectable Chen Su qui l’a recruté. »

« Une femme prise en otage par Wong Chu nous a révélée le rôle qu'il joue au sein des triades chinoises. »

« Mais ce ne sont pas des preuves ! Vous ne pouvez pas arrêtez la construction uniquement en vous basant sur des propos sans fondement ! »

« Peut-être mais Obadiah et moi-même avons été témoins de la menace que représente Chen Su. Il s'est présenté à nous avec des hommes lourdement armés puis a ouvert le feu avec une arme de gros calibre. Pour l'avoir vécu, j'ai assez de preuves pour bloquer les chantiers navals jusqu'à nouvel ordre. »


Deux jours plus tard

Peu de temps après avoir reçut les photographies montrant Obadiah devant la banque de Taïwan et prouvant ainsi qu'il est celui qui se fait passer pour Gene Khan, Tony Stark vit la porte de sa suite se faire enfoncer et se faire arrêter pour viol et enlèvement. Emmené au poste de police, longuement interrogé puis transféré directement en prison, le milliardaire ne reçut son avocat qu'après avoir reçut son uniforme de prisonnier. Le barrister entra dans la petite salle ne contenant qu'une petite table et deux chaises, s'assit en déposant son attaché-caisse devant lui et serra la main de son client.

« Monsieur Stark. Enchanté de faire votre connaissance. Je me présente : Maître Mark Lee. Je suis en charge de votre défense et, pour commencer, je tiens à vous dire que votre affaire s'annonce prometteuse ! »

L'avocat, dont le nom et les traits du visage reflétait le mélange des cultures sino-britannique, lui sourit.

« Tout d'abord, vous êtes très chanceux d'avoir violé et vous être fait arrêter à Hong Kong. Le système judiciaire, le Common law, est bien moins dur que ce que la justice chinoise vous réservait. »

« Mais je ne l'ai pas violé ! Je suis innocent ! »

« Oui, oui. Bien entendu ! Je sous-entendais votre soi-disant implication dans les charges retenues contre vous. Quoi qu'il en soit, les bonnes nouvelles vont de paires dans votre cas. La façon dont vous avez été arrêté, d'une rare brutalité, et le fait que vous soyez déjà en prison sans avoir consulté votre avocat, c'est-à-dire moi, vont en votre faveur. Je suis certain de pouvoir faire passer cela pour un complot et même demander des dommages et intérêts à la plaignante ! Par contre, le fait d'avoir été au poste de police en sa compagnie après le meurtre du chauffeur de taxi ne vous aide pas. C'est une "preuve" de son enlèvement mais que je pourrais discréditer par l'attaque armée de l'hélicoptère et le fait qu'elle n'ait pas tentée de vous dénoncer à ce moment. »

L'avocat ne montrant aucun signe prouvant qu'il croyait effectivement en son innocence continua d'élaborer la défense de son client. Il avait l'air confiant devant les nombreuses incohérences du dossier et les maladresses des policiers lors de l'arrestation. Mark semblait ravi que Tony se soit fait plaquer au sol alors qu'il ne représentait aucune menace et n'avait opposé aucune résistance. Néanmoins, il se montra sceptique concernant Stane au vu des nombreuses preuves matérielles démontrant sa culpabilité. Ce faisant, Lee se proposa d'avance pour défendre Stark au cas où cette affaire de malversations financières et de fraude fiscale lui tomberait dessus.


Quelques heures plus tard

Le moral à zéro, Tony traînait des pieds en se rendant à la cantine avec ses "camarades" prisonniers faisant la file indienne. Parmi eux, des criminels chinois dont la plupart viennent des triades alors qu'il est le seul occidental et innocent du lot. Voilà l'un des industriels les plus puissants et connus au monde réduit au même niveau que ces malfrats. Le milliardaire n'arrivait pas à se faire à l'idée que Meï Ling l'ait accusée de viol. Tony aurait juré qu'elle était sincère lorsqu'elle expliquait sa situation d'esclave détenue par Wong Chu alors pourquoi ? Est-elle une bonimenteuse des plus douées ou a t-elle été contrainte ? Les prisonniers prirent leur plateau repas, reçurent leur dose de repas visqueux et cherchèrent une table où s'installer. C'est en recherchant un endroit où manger ce festin de cafards que le milliardaire vit Obadiah Stane, lui aussi en uniforme de détenu. Son plateau tomba au sol lorsque son vieil allié lui adressa son éternel sourire pour les médias. A peine le plateau et son contenu furent-ils répandus au sol qu'il s’élança vers le manager exécutif, projeta son bras droit en arrière, serra son poing si fort que ses ongles pourtant courts lui firent mal et cogna puissamment ce visage qu'il ne supportait plus. Jeté par terre et le nez en sang, le chauve put voir le rejeton Stark l'enjamber, se mettre à genoux, agripper fermement le col de sa tenue et tirer son visage vers le sien qui, manifestement, symbolisait parfaitement le sentiment de rage meurtrière.

« ORDURE !! »

Le dos légèrement relevé de Stane fut, lors des quelques poussées et attraction, fut cogné contre le sol alors que Stark le secouait de haut en bas.

« Le monde des affaires est une jungle ?! C'est un monde cruel ?! Pourquoi ?! Cet univers est pourri parce qu'il existe des hommes comme toi qui n'ont aucune éthique, aucune valeur morale ! »

Les prisonniers hurlèrent leur joie en voyant une baston et tambourinèrent leur gamelle pour saluer la performance. Des gardes débarquèrent et tirèrent Tony de force, l'emmenant hors de la cantine.
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MessageSujet: Re: Enter the Mandarin (Tony Stark)   Enter the Mandarin (Tony Stark) I_icon_minitimeLun 2 Juil - 18:00

Pendant toute sa carrière, Stane était parvenus à éviter les barreaux grâce à son habileté et sa fortune en plus de son gout du secret. Ironiquement il se retrouvait en prison pour un crime qu’il n’avait pas commis. Et Tony s’était fait piéger tout comme lui. C’est à la cantine qu’il retrouva enfin Tony dans cet environnement carcéral lugubre. L’occasion de lui expliquer la situation et de contre attaquer. Mais le fils d’Howard ne lui en laissa pas l’occasion et se jeta sur lui avec une rare brutalité. Obadiah se retrouva au tapis et invectivé par le milliardaire. Furieux, il se releva en trébuchant alors que les gardiens emmenaient Tony manu militari. Il pointa son doigt vers lui et hurla. Sa voix fut assez forte pour couvrir le tapage des autres détenus déchainés par l’animation.

« Tu oublies qui nous sommes Tony ! Des marchands d’armes, c’est ce qu’on a toujours fait ! Immorale moi ? Ton père a créé l’arme atomique avec d’autres, tu as cautionné le système dont tu as hérité à sa mort ! Tu as profité de la fortune qu’il t’a apporté pendant des années! Tu n’auras jamais assez de cran pour être un Iron Monger, tu n’es pas de taille dans le monde de l’industrie. Tu n’as pas les épaules assez solides Tony ! »

Après cet incident, on fit réintégrer de force Obadiah dans sa cellule. Assis pensivement contre le mur dans son morne uniforme de détenus, il entendit tout à coup des bruits de pas nombreux dans le couloir traversant les cellules, dont la sienne. Il leva la tête et vit passer Stark entouré de gardiens, on le conduisait au parloir. Stane lui jeta un regard fâché. Puis une fois Stark disparut, ce fut ensuite au tour d’une nouvelle venue de faire son entrée. A sa grande surprise Stane vit passer Pepper Potts escorté elle aussi par des gardiens qui la dirigeait jusqu’au parloir pour rencontrer son patron. Le chauve se leva prestement et s’agrippa aux barreaux de sa cellule.

« Pepper ! Qu’est-ce que vous faîtes ici ? »

La secrétaire de Tony s’arrêta et fixa Obadiah avec mépris avant de lui répondre avec beaucoup de morgue :

« Je n’abandonne pas mon employeur lorsqu’il subit ce genre d’ennuis judiciaire. Vous en revanche à ma place, vous auriez abandonné Tony depuis longtemps. »

« Pourquoi vous m’en voulez ? Parce que j’ai été condamné pour fraude fiscale ? »

« Ce qui salit notre société, sans parler des 80 millions de dollars d’amendes que le gouvernement chinois veut vous obliger à payer, la somme de ce que vous êtes sensé avoir dérobé dans cette banque de Taïwan en tant que Gene Khan. Si vous ne réglez pas ce montant aux autorités chinoises dans les 3 mois, vous serez condamné à un an ferme qui pourrait être prolongé de 2 ans encore. Je me demande pourquoi vous avez osé vous en mettre pleins les poches aux dépends de Stark Industries. »

« Ecoutez Pepper, c’est vrai que plusieurs fois j’ai ambitionné le pouvoir et l’argent dans notre société mais je n’ai jamais trahis Howard, pourquoi selon vous j’aurais trahit Tony ? »

« Arrêtez de me baratiner Stane, les preuves sont indubitables, ils vont ont coincés avec 300 000 dollars dissimulés dans votre valise. Et la photo de vous en train de retirer cet argent dans cette banque n’a pas été truqué, les analyses des experts le confirme, c’est bien vous sur la photo. Aucune retouche ni déformation informatique ou holographique. Même Jarvis le confirme. »

« Mais bon sang, j’ai consacré ma vie entière à Stark Industries, jamais je ne… »

Pepper l’interrompit sèchement alors qu’il serrait fermement les barreaux en fulminant de rage.

« A cause de vous, Stark Industries va devoir payer 80 millions de dollars d’amende au régime de Pékin pour complicité de fraude fiscale et bien entendus les tribunaux chinois se sont empressés de stopper totalement la production de navire de la Chinago. »

« Attendez un instant, vous vous rendiez au parloir pour rencontrer Tony ? Qu’allez-vous lui dire ? Vous allez m’enfoncer c’est ça ? Le dresser contre moi ? »

« Je crois que c’est inutile. »

Ricana Pepper Potts.

« Je vais lui annoncer la cruelle vérité. Par votre faute et vos manigances cupides, Stark Industries doit rembourser à Wong Chu son investissement qui doit peser dans les 150 millions de dollars, plus une indemnité de 50 millions, ajoutez à ça les pertes dû à l’arrêt des chantiers navals et on avoisine les 300 millions de dollars, comment voulez-vous que Tony puisse payer une somme pareille alors qu’on est pas encore remis de votre stupide vendetta personnelle contre Edwin Cord ? Mais ce n’est pas ma principale préoccupation, pour l’instant, la seule chose que je veux, c’est faire sortir Tony d’ici. »

Et elle se détourna de Stane avant de reprendre son chemin vers le parloir avec sa suite de gardien. Obadiah tendit un poing accusateur à travers les barreaux et menaça Pepper dans le vide, la secrétaire de Stark avait déjà disparu.

« Un jour espèce de petite garce je te le ferais payer, tu vas souffrir, tu vas regretter cette condescendance et ce mépris, tu verras qui est le vrai cerveau et maître de Stark Industries depuis toujours ! »

Et dans les jours qui suivirent, Tony Stark obtint sa remise en liberté grâce au président chinois en personne qui fut complétement affolé en apprenant l’incarcération de l’une des 20 plus grandes fortunes du monde. Il réunit le comité centrale du partis communiste en urgence et il fut décidé de le faire libérer immédiatement sans même payer de caution, les chinois ne voulaient pas s’aliéner Stark, l’un des principaux investisseur américain en Asie. A cause des désagréments de la prison, il aurait très bien pu décider de fermer et délocaliser toutes ses industries situées sur le sol chinois. Quant à Stane il régla sa caution de 80 millions en se ruinant totalement, sa fortune personnelle amassée au cours des années de travail aux côtés d’Howard Stark fondit totalement. Le hasard voulut que les deux hommes quittent la prison en même temps. Les lourdes portes s’ouvrirent et les deux hommes d’affaires à qui on avait rendus le costume qu’ils portaient le jour de leur arrestation s’avancèrent enfin libre. Stane poursuivait Tony en essayant de le convaincre :

« Mais puisque je te dis que c’est un coup monté ! Ils ont dissimulés cet argent dans ma valise pendant que j’étais parti de mon hôtel à Taïwan et même s’ils n’ont pas truqués ces photos, ils ont utilisé un sosie de moi probablement. »

Au bout de l’allée, les attendaient Morley Erwin désormais viré par Danny Upshaw, ainsi que Pepper Potts, ils accueillirent avec joie leur patron et jetèrent des regards noirs à Stane qui avaient jeté l’opprobre sur leur société. La nouvelle avait fait le tour du monde. Le n° 2 de l’entreprise condamné pour fraude fiscale.

Morley Plaisanta :

« Pas trop tôt Tony ! Quelle honte ! Un milliardaire logé et nourris en prison au frais du contribuable chinois. »

Ils embarquèrent dans leur limousine et Stane tenta de retenir Tony avant qu’il ne referme la porte.

« Ecoute, regarde-moi ! Je suis ruiné, je n’ai plus aucune fortune, Stark Industries ne peut pas se passer de moi ! Ton père m’as toujours fait confiance jusqu’au bout ! Ne m’abandonne pas ! C’est ainsi que tu me traite alors que j’ai consacré ma vie à l’entreprise de ta famille ! Pour la dernière fois, je ne suis pas Gene Khan ! Je ne t’ai jamais volé ! »

Mais la porte se referma et la limousine démarra en laissant seul Obadiah derrière qui fut étouffé par un nuage de poussière.

Le lendemain au siège de la Chinago dans Hong Kong.

C’était Edmund Exley, le directeur de la Stark Merchant Fleet (anciennement branche militaire navale) qui avait demandé à Stark d’organiser cette réunion extraordinaire. Il était temps d’analyser la débâcle de la Chinago dans cette sinistre affaire. Dans la salle de réunion, il y avait en plus du dirigeant de Stark Industries, Pepper Pots, Danny Upshaw directeur de la Chinago et Exley. Celui-ci s’empressa d’annoncer à son patron :

« Nous sommes parvenus à sauver la Chinago Mr Stark. C’est Danny Upshaw qui nous fait le plaisir d’être avec nous aujourd’hui qui a trouvé la solution miracle. Il m’a expliqué que Plan Tzu, surnommé Griffe Jaune dans le monde des affaires détenait environ 45% des actions de notre société. Je l’ai aussitôt rencontré et il a bien voulut souscrire une augmentation de capital de 500 millions de dollars ! Cet argent va nous permettre de relancer notre Chinago et nos projets navals ! Nous allons pouvoir rembourser les dettes envers Wong Chu et les autorités chinoises que ce salopard de Stane nous a infligées avec ses manigances et ses complots. Entre nous Mr Stark, vous auriez dû le virer après cette OPA douteuse qu’il avait organisé. »

« On parle de moi ? »

Stane se tenait sur le pas de la porte de la salle de réunion où il s’était posté discrètement après être entré illégalement dans le bâtiment car il n’avait pas été convié avec les autres aujourd’hui, mais était quand même venus avec audace. Il s’avança vers leur table en s’allumant un cigare.

« Mon cher Exley, vous ne vous êtes pas rendus compte qu’avec cette augmentation de capital, ce maudit Griffe Jaune est devenus l’actionnaire majoritaire de la Chinago ? Ce qui signifie qu’à chaque fois que Tony construira un navire ou inventera une innovation scientifique maritime, ce sera le chinois qui touchera tous les bénéfices et que Stark Industries n’aura rien du tout alors qu’elle aura tout fait. »

« C’est à cause de vous si on en est là Stane ! J’ai juré à Howard Stark que je défendrais toujours les intérêts de son fils et c’est ce que j’ai fait ! Je préfère voir notre concurrent chinois prendre le contrôle de nos chantiers navals et empocher la mise plutôt que de voir nos ouvriers licenciés, nos usines fermés et notre flotte navale disparaitre avec tout ce qu’ont bâti Howard et Tony en Asie du sud est au cours des ans. »

Danny Upshaw se pencha menaçant :

« Vous n’aviez qu’à vous y opposer vous-mêmes à cette augmentation de capital ! Vous auriez pu l’empêcher, mais vous n’avez rien fait. »

Obadiah lança un rire narquois.

« Impossible à faire lorsqu’on est en prison et vous le savez très bien Upshaw, c’est pour ça que Wong Chu a comploté pour nous y faire enfermer moi et Tony, les deux seuls hommes capables de les empêcher de mettre la main sur la Chinago. Ils savaient très bien que nous n’y resterions pas longtemps, on n’enferme pas des hommes aussi puissant que nous avec de si nombreux intérêts financiers en Chine. C’était donc ça le fameux plan de Griffe Jaune pour s’emparer de notre bien, mettre la Chinago en faillite puis se présenter en sauveur pour l’acquérir pendant que moi et Tony étions impuissants derrière les barreaux. »

« ça n’a plus d’importance maintenant, Stark n’a pas subi de préjudices, tous les journalistes du monde entier le désignent comme innocent dans son affaire de viol, tout le monde sait qu’un homme milliardaire en dollars n’a pas besoin de forcer une femme à coucher avec lui et que les riches dirigeants de société comme lui sont victimes régulièrement de ce genre d’accusation. Le président chinois l’a gracié hier pour éviter un procès embarrassant. Et vous oubliez que Griffe Jaune a dû payer énormément pour acquérir la Chinago.»

« Même pas Upshaw même pas, grâce à la complicité de Wong Chu, ce Gene Khan, probablement un de leur associé leur a reversé la moitié de ce que rapportait Erwin avec ses navires. En plus à cause de la violation de contrat, Stark Industries doit payer à Wong Chu 50 millions en plus. Et puis n’oublions pas l’assurance vie de Morley Erwin… »

Stane afficha un grand sourire criminel.

« …Un accident est si vite arrivée… on murmure que les triades chinoises ont lancé un contrat sur sa tête, s’il crève, Wong Chu gagne 50 millions. Pas mal comme prime de fin de mois. »

Upshaw se mit à rire et se leva pour quitter la salle.

« Bien essayé Stane, bien essayé, mais c’est vous Gene Khan, les photos de Taïwan ne mentent pas. C’était vous depuis le début. Mais désormais je m’en contrefiche, maintenant que griffe Jaune est actionnaire majoritaire de la Chinago c’est lui mon nouveau patron et non Stark. »

« Depuis le début il n’a jamais cessé d’être votre vrai employeur… »

Lâcha Stane en leur tournant le dos pour quitter la salle de réunion.

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Le soir à l’aéroport d’Hong Kong.

Le jet privé de Stark était sur le tarmac, Pepper Potts et Morley Erwin se dirigèrent vers l’échelle pour grimper à bord. Ils s’arrêtèrent surpris en voyant Obadiah sortir du noir pour s’approcher de l’avion.

« Tony il faut que je te parle. Une fois arrivé aux Etats-Unis, ta première mesure sera de me virer de Stark Industries, mais je m’en fiche, je retrouverais toujours une place de cadre supérieur ailleurs. On ne peut plus rien faire contre Griffe Jaune mais je m’en fiche, on ne pas gagner à tous les coups. Cet emprisonnement pour fraude fiscale à détruit ma réputation mais je m’en moque, je n’ai jamais eu peur de passer pour un méchant dans l’opinion public. Je me suis ruiné pour sortir de prison mais peu importe, l’argent je peux en regagner. J’ai tout perdus dans l’affaire, ta confiance, ma notoriété, ma fortune, tout, mais malgré ça je ne prendrais pas un avion pour rentrer aux USA comme toi ce soir, je ne quitterais pas le sol chinois tant que je n’aurais pas retrouvé mon fils, ils me l’ont pris et c’est la seule chose qu’il me reste. Ils vont le payer, je ne suis pas n’importe quel homme d’affaire américain, je suis un Iron Monger. »

Et il se détourna de Stark sans rien ajouter. Alors qu’il retournait vers la ville de Hong Kong illuminée dans la nuit, Pepper appela Tony :

« Laissez-le, retournons à New York, il a encore entaché à notre société, nous avons tout perdus ici par sa faute. C’était lui Gene Khan depuis le début et nous n’avons rien vu venir. Montez dans cet avion Tony. »
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MessageSujet: Re: Enter the Mandarin (Tony Stark)   Enter the Mandarin (Tony Stark) I_icon_minitimeMar 10 Juil - 12:03

Tony ne remarqua même pas qu'il passa devant la cellule où était détenu Obadiah lorsqu'on l'emmena au parloir. Las de toutes ces trahisons plus douloureuses les unes que les autres, Tony gardait la tête basse et le moral dans les chaussettes. Il conserva son attitude grave lorsque Pepper lui annonça toutes les charges retenues sur Stane qui, validées par les autorités, par Jarvis et sa réputation de requin en affaires, donnaient une image négative de sa société. Sans compter les sommes mirobolantes qu'il doit verser à ce criminel de Wong Chu. C'est une hécatombe, certes. Mais ces dédommagements n'ont que peu de poids comparés aux années d'amitié entre Stane et Stark qu'il a honteusement brisé par profit. Il en eut l'estomac noué rien que d'y penser et malgré une forte envie de croire en son innocence, les preuves sont trop accablantes.

Les jours qui suivirent furent pleins de rebondissements. Alors que la peine capitale l'attendait pour le crime qu'il aurait commit, son importance dans l'économie locale lui sauva la mise. Un représentant du gouvernement se déplaça en personne, les mains pleines de papiers officiels venant des plus hauts sommets de l'état pour libérer Tony Stark sans aucune condition. Le milliardaire avait été conduit dans le bureau du directeur de la prison et s'était assis devant le large meuble de bois. A part lui, il n'y avait que deux gardes en faction et son avocat debout derrière lui. Une voix puissante et, ma foi, intensément colérique résonnait dans la pièce d'à côté. D'autres voix, plus craintives voire inaudibles, lui répondaient.

« Monsieur Stark, vous êtes ma première affaire où mon client est libéré avant même d'entrer dans un tribunal. »

« Que disent-ils ? »

« D'après ce que j’entends, le directeur est traité de tous les noms d'oiseaux possibles pour vous avoir comme prisonnier. C'est drôle puisqu'il n'a fait qu'obéir aux ordres. Quant au gardien qui vous a mit un coup de matraque dans le ventre après votre dispute bénigne avec Obadiah Stane, il risque le peloton d’exécution. »

« Tant que ça ? »

« Vous n'êtes pas n'importe qui, monsieur Stark. »

La porte s'ouvrit, laissant entrer le directeur de la prison, le gardien l'ayant frappé à une seule reprise et le représentant du gouvernement accompagné par ses assistants bureaucrates. Ce dernier prit un ton solennel en s'adressant à l'inventeur.

« Nous vous prions d'excuser ces hommes pour avoir osé porter atteinte à votre intégrité morale et physique durant cet honteux séjour en prison. Des punitions et mesures radicales seront prises pour qu'une telle affaire ne puisse plus se reproduire. Après délibération, notre gouvernement a conclut que la quasi absence de preuves dans cette fâcheuse affaire ne peut vous rendre coupable et qu'ainsi vous êtes libre à la seconde même où je vous parle. Aucune charge ne sera retenue. »

L'officiel de l'état, ses seconds et les "fautifs" s'inclinèrent respectueusement en signe d'excuses tandis qu'un gardien entra avec la boite contenant ses effets personnels. Ils le laissèrent s'habiller seul dans le bureau puis le conduisirent à la sortie du pénitencier. Ils le quittèrent devant les portes où il croisa Stane qui, de son côté, n'avait pas eu une escorte se confondant d'excuses tous les mètres et proposant une escorte armé vers n'importe quelle destination. Tony l'ignora totalement lorsqu'Obadiah le supplia de croire en son innocence allant jusqu'à se coller à la portière de la limousine.


Le lendemain, siège de la Chinago

Le court séjour en prison n'ayant pu affecter physiquement l'héritier Stark, Tony avait l'air aussi multimilliardaire que d'ordinaire si ce n'est son expression de visage reflétant parfaitement son état d'esprit actuel. Inquiet, énervé, fatigué, attristé, ce n'est pas son jour. Tout cela lui plombe le moral. Il a envie d'être seul, assit dans un coin de sa chambre d'hôtel, volets fermés à broyer du noir. En parallèle, il voudrait revêtir son armure Iron Man pour se défouler sur quelque chose du genre tabasser des larbins d'une triade locale ou faire sauter une montagne à grands renforts de missiles. Dans les deux cas extrêmes, il n'y a qu'une seule chose en commun qui l'apaise : l'alcool. Choisissant de ne pas s'emmurer dans la solitude ou se faire remarquer en tenue de combat, Tony avait opté pour une grande bouteille de brandy. Ne pouvant combattre ses démons intérieurs devenant de plus en plus nombreux chaque jours, cet homme au cœur brisé noie son chagrin dans l'alcool. Après tout, en dehors d'une gueule de bois, il ne risque rien. Stane boit depuis bien plus longtemps que lui et en plus grande quantité sans pour autant avoir de cirrhose... même si ce n'est qu'une question de temps. L'alcool tue, c'est vrai. C'est lent comme processus et n'étant pas pressé, Tony s'en moque. De toute façon, il peut trouver un remède à tous ces fléaux de poivrots.

Attablé dans la salle de réunion où les proches de Stark en affaires, il regardait tristement le fond de son verre. Consommant lentement cet antidépresseur de fortune, Tony est suffisamment sobre pour ne pas poser ses lèvres sur le goulot de la bouteille et suivre, plus ou moins attentivement étant donné son état émotionnel, la discussion.

« Nous sommes parvenus à sauver la Chinago Mr Stark. C’est Danny Upshaw qui nous fait le plaisir d’être avec nous aujourd’hui qui a trouvé la solution miracle. Il m’a expliqué que Plan Tzu, surnommé Griffe Jaune dans le monde des affaires détenait environ 45% des actions de notre société. Je l’ai aussitôt rencontré et il a bien voulut souscrire une augmentation de capital de 500 millions de dollars ! Cet argent va nous permettre de relancer notre Chinago et nos projets navals ! Nous allons pouvoir rembourser les dettes envers Wong Chu et les autorités chinoises que ce salopard de Stane nous a infligées avec ses manigances et ses complots. Entre nous Mr Stark, vous auriez dû le virer après cette OPA douteuse qu’il avait organisé. »

« On parle de moi ? »

L'intervention verbale d'Obadiah eut l'effet d'une douche froide. L'inventeur leva lentement ses yeux vers l'intrus et le foudroya du regard. Après tout ce qu'il a fait, il ose venir ici ? Tony se sent détruit par cette trahison contrairement au manager exécutif qui vient à leur rencontre avec la même attitude confiante et obséquieuse qu'on lui connaît. Le quadragénaire sentit l'irrépressible désir de prendre la bouteille pour blesser Stane en la lui jetant à la figure mais cela impliquerait la perte de ce délicieux nectar qui lui est si vital en cette période difficile. Tony n'intervint pas durant la conversation entre Obadiah et Danny qui, chacun de leurs côtés, eurent des propos convaincants et donnant une moins bonne image du sauvetage de la Chinago par Plan Tzu. Le milliardaire alcoolisé se remémora la proposition de ce dernier concordant parfaitement avec sa récente acquisition de la majorité de la société de construction navale. Le manager exécutif de Stark Industries s'en alla, conscient que des agents de la sécurité n'allaient pas tarder à arriver et le faire sortir manu militari de la salle.

« Chierie... »

Conclut Tony en remplissant son verre à ras-bord.


L'aéroport, le soir même

N'ayant plus rien à faire en Chine, Stark décida qu'il était grand temps de retourner dans son pays natal où il ne se fera pas attaquer par un gang criminel sans représailles. Accompagné de sa secrétaire personnelle et du brillant scientifique ayant eu la charge de construire les navires, Tony se dirigea vers le jet privé qui l’emmènera vers le Nouveau Monde et sa Grosse Pomme lorsque, soudain, l'arrivée d'Obadiah bouleversa les préparatifs du départ.

« Tony il faut que je te parle. Une fois arrivé aux Etats-Unis, ta première mesure sera de me virer de Stark Industries, mais je m’en fiche, je retrouverais toujours une place de cadre supérieur ailleurs. On ne peut plus rien faire contre Griffe Jaune mais je m’en fiche, on ne pas gagner à tous les coups. Cet emprisonnement pour fraude fiscale à détruit ma réputation mais je m’en moque, je n’ai jamais eu peur de passer pour un méchant dans l’opinion public. Je me suis ruiné pour sortir de prison mais peu importe, l’argent je peux en regagner. J’ai tout perdus dans l’affaire, ta confiance, ma notoriété, ma fortune, tout, mais malgré ça je ne prendrais pas un avion pour rentrer aux USA comme toi ce soir, je ne quitterais pas le sol chinois tant que je n’aurais pas retrouvé mon fils, ils me l’ont pris et c’est la seule chose qu’il me reste. Ils vont le payer, je ne suis pas n’importe quel homme d’affaire américain, je suis un Iron Monger. »

Le regard de Tony qui était resté dur pendant le monologue de son ancien vieil ami mais s'adoucit légèrement sur la fin. L'industriel le regarda s'en aller tandis que Pepper lui prit le bras pour attirer son attention.

« Laissez-le, retournons à New York, il a encore entaché à notre société, nous avons tout perdus ici par sa faute. C’était lui Gene Khan depuis le début et nous n’avons rien vu venir. Montez dans cet avion Tony. »

« Oui. Passez devant. »

Il la suivit, fermant la marche vers l'appareil aérien de luxe et songeant aux diverses sortes de bouteilles d'alcool qu'il contient. Cela l'aidera à oublier cet affreux voyage en Orient. Chaque marche qu'il gravit sembla plus difficile à prendre que la précédente. Sa conscience luttant avec son implacable raisonnement pour prendre la meilleure décision possible. Ce n'est qu'en arrivant à l'avant-dernière marche et posant un pied sur la dernière, juste en face de l'ouverture, qu'il se retourna. Obadiah continuait de marcher vers la lumineuse cité d'Hong Kong. Sa raison le poussa à ne faire qu'un pas vers l'habitacle et ainsi tirer un trait définitif sur cet épisode catastrophique alors que sa conscience le suppliait de laisser une tout dernière chance en éveillant le lien quasi-paternel unissant les deux hommes.

« Obadiah ! Attends ! »

Héla t-il à son intention. Il descendit rapidement la passerelle de l'avion et marcha à grands pas vers Stane. Ne pas aller trop lentement pour éviter de perdre du temps et ne pas courir pour garder un minimum de fierté vis-a-vis de celui qui est responsable d'un chaos financier.

« Ce n'est pas l'homme arrogant que je connais qui m'a parlé. Non. Tu m'a l'air sincère quand tu parles de ton fils et sur ce point, nos différents professionnels n'ont plus lieu d'être. Voici ce que je te propose : Je vais t'offrir mon aide mais elle sera limitée. Mon garde du corps t'aidera du mieux qu'il peut du moment que ça reste dans le cadre du sauvetage. Je te laisse trois jours. Ni plus ni moins. C'est la date à laquelle le conseil se réunira où je déciderais ou non de te virer. Appelle ça en souvenir du bon vieux temps si ça te plaît. Peu importe. Je fais ça pour ton fils. Mais attention. Si c'est un plan pour me faire encore du tort, je peux te jurer que tu finiras en prison pour le reste de ton existence et qu'aucune cachette ne pourras te sauver d'Iron Man pour te donner à la police. »

Sa main se détendit vers le quinquagénaire.

« Marché conclu ? »
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Obadiah Stane

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MessageSujet: Re: Enter the Mandarin (Tony Stark)   Enter the Mandarin (Tony Stark) I_icon_minitimeMar 10 Juil - 18:35

A sa grande surprise, Stark l’interpella sur le tarmac et se dirigea vers lui, Obadiah l’écouta intrigué et ne put s’empêcher de sourire sarcastiquement. Tony lui laissait 3 jours avec Iron Man pour seul aide de la même façon qu’il n’avait eu que 3 jours pour sauver la société de la cupidité d’Edwin Cord et du mystérieux Mandarin auparavant avec ce même Iron Man pour seul ressource. L’histoire se répétait à nouveau, mais Stane sourit à cette perspective. Rien qu’avec une armure de combat high-tec à ses côtés, l’arme de guerre ultime, il avait retourné la situation à son avantage de façon effarante lors de la crise précédente et cette fois il pouvait encore faire de même. Avec une armure comme celle-ci à sa disposition, Stane devenait inattaquable et ce simple sentiment exacerba encore plus son envie dévorante de posséder sa propre armure.

« Marché conclut, de toute façon, même si tu me vire et sans ta trouvaille afghane, j’aurais quand même la peau de Wong Chu. »

Le lendemain.

Il était ponctuel. Il était venu par les airs pour atterrir sur le toit de l’hôtel de façon retentissante. Stane tourna autours d’Iron Man pour le contempler à nouveau comme s’il faisait l’inventaire d’un bien qui lui appartiendrait bientôt.

« Ton patron t’as expliqué la situation je suppose ? Cette fois on ne peut pas sauver notre société, l’augmentation de capital de la Chinago, la mainmise de Griffe Jaune est tout ce qui s’en suit est parfaitement légal, souscrit et actée. Nous sommes devant le fait accompli. La seule chose à faire c’est de retrouver mon fils, le reste n’a aucune importance, on va commencer par enlever Meï Ling celle par qui Stark a été enfermé en prison, elle connait les secrets de Wong Chu et elle est actuellement retenus captive discrètement depuis notre arrestation, tu ne devineras jamais où… »

Dans l’après-midi.

La villa qui avait été mise gracieusement à disposition de Morley Erwin était désormais occupée par les triades chinoises de Wong qui avait récupéré son bien. C’est là que résidait Meï Ling sous surveillance. Loc Do en personne veillait sur elle avec quantités de gardes du corps. Les autorités chinoises avaient interdit à la jeune femme de quitter Hong Kong en attendant que l’affaire concernant Stark soit totalement résolue même si le milliardaire avait été gracié par Pékin. La villa avait été assaillit par les paparazzis quelques jours plus tôt qui tenaient à tout prix à interviewer Meï Ling à propos de son viol par Stark. Ils avaient finis par se lasser et étaient partis maintenant que le richissime américains était officiellement innocenté.

Loc Do était dans les jardins au bord de la piscine en train de faire les 100 pas. Un serviteur se présenta à lui avec un coffre en bois, il se mit à genoux devant lui et l’ouvrit.

« Voici le 9éme anneau du Khan, il vous le confie et vous ordonne de tuer Obadiah Stane qui n’est pas encore partit d’Hong Kong, le tour de Stark viendra très bientôt de façon retentissante quand il aura regagné New York. La vengeance du maître sera ainsi accomplit. »

Loc Do prit l’anneau à l’allure envoutante d’une relique d’une vielle dynastie chinoise, mais l’anneau était aussi fait dans une matière étrange comme s’il ne provenait pas de notre monde. A ce moment-là un garde arriva en courant jusqu’à la piscine pour le prévenir :

« Obadiah Stane est là ! Il vient de se présenter aux portes de la villa, seul et sans armes ! Il nous nargue et exige de venir à notre rencontre ! »

Loc Do exulta victorieux :

« Ce fou me simplifie considérablement la tâche ! Le Khan va m’honorer pour sa mise à mort ! »

Des triades escortèrent Stane jusqu’à la piscine. Loc Do fit un signe de la main et d’autres de ses hommes amenèrent Meï Ling qui semblait désespéré. Stane qui fumait un cigare sereinement laissa tomber ses cendres avec mépris dans la piscine et jeta un regard dédaigneux vers l’anneau que Loc Do avait mis à sa main.

« C’est quoi cette babiole ? Mon dieu, ces chinois n’ont aucun goût. »

« Silence chien, tu vas périr et avec toi cette idiote qui a cru qu’on la libérerait elle et sa famille pour vous avoir trompé toi et le milliardaire décadent. Contemple la puissance de mon maître.»

Il pointa son poing vers un arbre et tira dessus, le tronc se désintégra comme si toutes ses molécules s’étaient volatilisés, puis il lança un autre rayon désintégrant dans la piscine ce qui fit disparaitre l’eau comme si pour elle aussi, toutes ses molécules avaient disparu. Meï Ling sentant sa fin proche tomba en larme, prête à supplier pour être épargnée.

« C’est bien gentil mon brave, mais tu ignores une chose, quand on s’attaque à Stark Industries, il faut être prêt à assumer les conséquences. »

Un bruit retentit dans le ciel au-dessus de la villa, comme si un avion à réaction venait de passer au-dessus d’eux. Loc Do leva sa tête et vit Iron Man. Prit de peur, ses hommes s’enfuirent, le garde du corps de Wong Chu resta seul avec son anneau face au garde du corps de Stark.

Le soir.

Meï Ling s’était évanoui à la seule vision inimaginable des rayons d’énergie qui avaient déferlés sur la villa. Elle s’éveilla en entendant des mouettes et se leva timidement du matelas où elle avait été installée. Elle était sur un navire dans la baie de Hong Kong. Obadiah Stane et Iron Man étaient sur le pont et l’observaient.

« Ma chère, bienvenue sur le nouveau yacht de Stark Industries. »

Commentaire ironique pour désigner une pagode miteuse à l’ancienne, construite en bois, un bateau de pêche artisanal comme on en voyait plein dans les eaux d’Hong Kong. Quelques marins chinois erraient çà et là sur le pont. Stane s’accouda au bastingage et perdit son regard dans les vagues.

« Désolé pour la médiocrité de notre bord, mais Stark Industries a eu quelques ennuis financier ces derniers temps en Chine et n’a pas les moyens de faire de folie en louant des yachts de plaisance, et puis une pagode de cette taille, c’est plus discret. Vous et moi ma chère Meï Ling, ne sommes plus en sécurité en ville et devons dormir ici en attendant que les choses se calment. Vous serez libre d’aller où vous voulez une fois que vous m’aurez révélé où ils cachent mon fils bien entendus. »

« Il est retenus dans un bunker que Wong Chu a fait installer sous une exploitation de riz au nord de Kowloon. D’habitude ce bunker sert à stocker ses marchandises illicites et le butin de ses trafics.»

« Excellent ! Nous allons nous rendre une visite de courtoisie très bientôt ! »

Stane se désintéressa de la chinoise et quitta le rebord du navire, il vint s’accouder au mat et s’alluma un nouveau cigare tout en fixant Iron Man.

« A nous deux, tu es plus intelligent qu’un simple garde du corps je pense, tu sais que dans les prochaines 48 heures je serais exclu de Stark Industries en récompense des années de ma vie que j’ai sacrifié pour édifier la fortune des Stark. A partir de là, je me lancerais à mon tour dans cette course à l’armement contre Hammer, Cord et bien entendus Tony. Tu vas devoir choisir ton camp. Rejoint moi et je ferais de toi un homme riche, avec plus de pouvoirs que Stark ne t’en donneras jamais. Cette armure pourrait être véritablement tienne une fois que j’aurais obtenus la mienne. Tu auras tellement plus d’opportunités qu’en étant cantonné au simple rôle de mercenaire pour Stark, qu’en dis-tu ? Il a de trop nombreux ennemis, bientôt d’autres hommes d’affaires véreux et d’autres terroristes tenteront de s’attaquer à Stark Industries pour mettre la main sur son plus grand trésor, l’armure que tu portes, il te faut quitter le navire avant qu’il ne coule et qu’il t’emporte avec. »

Enter the Mandarin (Tony Stark) Oba5_b11


A 3 kilomètres de là.

Chen Su s’avança sur les docks et stoppa pour se mettre à genoux devant la civière qui portait le corps meurtri et à moitié brûlé de Loc Do.

« Que s’est-t-il passé ? »

« Le Khan m’avait confié son 9éme anneau pour tuer le chauve, et cette chose est venus et m’as fait ça, il a emmené le chauve et la fille dans sa fuite. J’ai échoué, le maître va me tuer. »

« Qui t’as fait ça ? Qui est venus les sauver ?»

« Il était comme le maître, il projetait lui aussi de puissantes énergies avec ses mains et pouvait voler lui aussi dans les airs. Ne l’affronte pas, il est trop puissant, seul le Khan pourrait en venir à bout. »

Chen Su prit la main de Loc Do et lui arracha son anneau. Le garde du corps de Wong Chu rendit son dernier souffle et mourut dans l’instant. Chen Su se releva en plaçant l’anneau sur sa propre main. Un serviteur accouru vers lui tout en se mettant à genoux, il portait un coffre en bois qu’il ouvrit et tendit vers le bras droit de Wong.

« Voici le 3éme anneau du Khan, il vous le confie pour que vous assassiniez Stane. »

Chen Su prit cet anneau et le mit sur son autre poing.

« Le Khan vous fait savoir que si vous échouez, il vous décapitera de son propre sabre. »

Ulcéré Chen Su pointa le nouvel anneau sur le serviteur et tira une décharge électrique qui le tua sur place. Puis d’un pas vif, il se dirigea vers son hélicoptère, prit sa mitrailleuse lourde avec laquelle il avait naguère tiré sur Stark et Stane lorsqu’ils avaient fui le casino de Wong. L’hélico décolla des docks et survola la baie de Hong Kong bientôt suivis par une escorte de deux hélicos supplémentaires. Ils furent suivis en mer par 4 ou 5 avisos militaires volés remplies de triades chinoises arborant fusil d’assaut et lance-roquettes. La mini armada aérienne et navale des criminels fonça à travers la baie pour se diriger droit vers la pagode où s’était réfugié Stane. Chen Su cria dans un haut-parleur à ses troupes sur les navires :

« Nous allons en finir ! Ces faibles ont cru qu’ils nous échapperaient en se dissimulant en pleine mer, ils ignorent que nous savons tout, la ville nous appartient, que dis-je ! La Chine appartient à Gene Khan. Il sait tout et voit tout. »
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